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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 09:22

memoriaIl travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l'univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu'il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tous comme les « crises de souvenirs » qui le terrassent de plus en plus souvent. Au point d'en menacer ses missions. Des souvenirs dont il ne sait même pas s'ils sont les siens. Des crises qui masquent une terreur secrète, tapie au fond de lui sous la forme d'un cauchemar qui, inexorablement, se rapproche et menace de l'engloutir.
Le compte à rebours est engagé...

 

Avant de commencer ce billet, je tiens à remercier Livraddict et Folio pour ce partenariat.

Mémoria est un roman de Science-Fiction se déroulant dans une époque lointaine. Par un heureux hasard, des recherches spatiales ont permis de découvrir des portes permettant de traverser l’univers et de se retrouver à des milliers d’années-lumière de la Terre, le Berceau, en quelques heures. Cette découverte donne une chance à l’homme de coloniser des milliers de planètes. La technologie progresse dans le même temps, puis stagne et régresse même dans certaines colonies.

Un être en possession d’une technologie extrêmement avancée l’utilise pour posséder les corps d’hôtes en y chargeant son esprit. Cet être ne vit qu’en empruntant les corps de quelques jours à quelques mois et ce depuis des centaines d’années. Il est aussi un tueur à gages qui utilise cette particularité pour approcher ses victimes sans se faire remarquer. Mais l’un de ses hôtes le remet en question. Qui est-il vraiment ?

D’hôte en hôte, est ce qu’il a perdu sa vraie conscience. Après avoir vécu des centaines d’années, des centaines de vies, qui est-il vraiment ? Est-il lui même ou est-il une partie de tous ces êtres empruntés ? Voici les questions qu’il se pose.

Mémoria, bien qu’oeuvrant dans un univers de Science-Fiction, aurait très bien pu s’adapter facilement à un univers contemporain. Le roman est tout de même pourvu d’un lexique, qui pour ma part, ne m’aura été d’aucune utilité, le contexte permettant de comprendre les nouveaux termes employés sans grande difficulté. Un contexte et un univers bien menés, proposés au lecteur, ajoutez à cela une écriture efficace, fluide et facile, vous pourrez, même si vous n’êtes pas un adepte du genre vous plaire dans la lecture de ce roman.

Qui est-il vraiment ? Nous nous en doutons rapidement, et cela se confirme, mais c’est le comment y est-il parvenu, par quel concours de circonstances l’a-t-il fait, que ce roman prend vraiment toute son ampleur. Malheureusement, pour ne pas gâcher votre prochaine lecture, je ne pourrais en dévoiler plus au risque de la compromettre.

Mémoria est un roman visionnaire. Par l’utilisation d’un corps par sa propre conscience, ne sommes-nous pas en train de lire une probable évolution du clonage humain ?

Je remercie Livraddict et Folio.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 08:40

ileautresorTout va changer dans la vie du jeune Jim Hawkins le jour où le « capitaine », un vieux forban taciturne et grand amateur de rhum, s'installe dans l'auberge de ses parents, à « L'Amiral Benbow ». Jim comprend vite que cet étranger n'est pas un client ordinaire. En effet, lorsqu'un effrayant aveugle frappe à la porte de l'auberge isolée, apportant au marin la tache noire symbole des pirates et synonyme de mort, la chasse au trésor a déjà commencé !

 

Le jeune Hawkins aide ses parents à tenir une auberge sur la côte. Ils accueillent Billy, un vieux loup de mer bougon, mais ce dernier reçoit un avertissement d’une bande de malotrus menés par Pew, un aveugle, et meurt dans les instants qui suivent. Hawkins accompagné de sa mère fouille alors le coffre de Billy et découvre un mystérieux paquet. Après avoir fui la bande de pillards de l’aveugle Pew, il se retrouve chez le châtelain en présence du Docteur Livesey à découvrir dans ce paquet une carte menant à un trésor. Le châtelain décide de monter une expédition et quelques semaines plus tard, à Bristol, l’Hispaniola appareille. L’équipage est au complet mais les apparences sont trompeuses, et le cuisinier à la jambe de bois, Long John Silver, n’est peut-être pas celui que l’on croit.

L’un des principaux atouts de ce roman est la fluidité de l’écriture qui coule au gré des courants sans résistance. Dès les premières pages, le récit est entraînant, haletant, épique et le personnage principal, Jim Hawkins est particulièrement intéressant à suivre. Il est facile pour le lecteur de s’identifier à ce jeune héros. Un adolescent aux traits de caractère faits de paradoxes, il est peureux, mais téméraire, irréfléchi parfois, prend le temps de peser le pour et le contre d’autres fois. Il devient alors extrêmement aisé pour les jeunes lecteurs de s’identifier à ce garçon enthousiaste qui a des défauts, mais qui a un bon cœur, est généreux et fait preuve d’initiative irraisonnée. Aussi, Stevenson propose un texte qui sent l’aventure, facile à lire, mené à un rythme passionné.

Un classique de la littérature pour les jeunes et les moins jeunes, à découvrir ou à redécouvrir, à nous faire rêver, sur le pont d’un navire, entouré de pirates.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 19:51

arton3556"Tu n'es pas Dorian.
- Si je ne suis pas Dorian, qui suis-je d'après toi ? - Quelqu'un qui a pris sa place. Quelqu'un qui a investi son corps, qui le lui a dérobé. Un être sans scrupule qui abuse tout le monde. Sauf moi ! Parce que ce que tu ne sais pas, c'est que les êtres comme toi, je les repère au premier coup d'œil. Tous ceux que je croise dans la rue, le métro, n'importe où, tous ceux que je rencontre, tous tes congénères, je reconnais leur vraie nature infâme !"

 

Nathaniel est une bande dessinée faisant partie de la collection « La BD comme au cinéma » éditée par Bamboo. Le travail de cette collection est toujours de qualité, autant pour le dessin et les couleurs, que pour les scénarios aux idées très originales.

Le personnage principal, Nathaniel, est étudiant à Paris. Brillant élève mais bizarre, il a une faculté mystérieuse qui le pousse certainement à se désocialiser un peu. En effet, il perçoit les humains contaminés. Et malheureusement, son ami Dorian qui vient de disparaître deux jours revient contaminé.

Le scénario est prenant, et ce dès les premières pages. Les cases défilent et vous envoûtent dans cette histoire fantastique dans notre époque. Nathaniel est un peu le Mulder français.

Le graphisme quant à lui est un peu différent des autres volumes de la collection. J’ai trouvé que les perspectives n’étaient pas très bien représentées et les visages des personnages sont tous coupés à la serpe. Hormis ces quelques défauts, la colorisation rend l’ambiance assez sombre et se conforme au genre que l’auteur veut donner.

J’ai apprécié la fin, la dernière page quand Nathaniel donne à son avenir une tournure dramatique.

Une bande dessinée au scénario original et surprenant mais au dessin un peu décevant.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 08:18

pirates1665. La Jamaïque est un poste avancé de Sa Très Gracieuse Majesté, une petite colonie perdue au milieu des immenses possessions de l'empire espagnol. Port Royal, capitale de l'île, un véritable coupe-gorge où se bousculent les tavernes, les rhumeries, et autres bordels, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire. Quand ce ne sont pas les maladies tropicales, un poignard où une hache plantés dans votre dos peuvent interrompre votre vie à tout moment. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie. Et savoir par exemple qu'au nom du roi Charles II d'Angleterre, sur tout galion mal défendu, l'or espagnol peut être saisi. Dans ces eaux, ceux qui possèdent l'or font la loi.
À Port Royal, la nouvelle circule bientôt que El Trinidad, un navire regorgeant de trésors en provenance de la Nouvelle-Espagne, est à quai dans le port voisin de Matanceros. Cette possession espagnole réputée imprenable est gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, Philippe IV. Hunter met rapidement sur pied une petite équipe qui aura la mission de s'infiltrer dans l'île ennemie pour s'emparer du galion espagnol. L'aventure sera plus périlleuse encore qu'on pouvait s'y attendre, et Hunter perdra plus d'un homme avant de devoir se rendre en personne sur les rivages de Matanceros, où la jungle et les canons de l'infanterie espagnole s'interposeront encore entre lui et El Trinidad.
Avec l'aide de ses hommes et laissant quelques cadavres dans son sillage, Hunter parvient finalement à mettre la main sur le galion et échapper à l’impitoyable Cazalla, mais ses malheurs ne font que commencer.

 

A l’époque de la conquête des Amériques par les Anglais et les Espagnols, le gouverneur britannique de Port-Royal participe financièrement à des expéditions maritimes. Les Corsaires ne font pas de piraterie, ils pillent, violent et brûlent pour la Couronne, respectant des règles dictées tacitement. Le Capitaine Hunter souhaite prendre une citadelle espagnole, inexpugnable. Il se lance à bord du Cassandra, avec son équipage hétéroclite, mais rapidement, rien ne se passe comme prévu. Pendant leur trajet, un navire de guerre espagnol les capture.

J’avoue prendre énormément de plaisir à lire ce genre de récit, comportant le vocabulaire propre aux marins, on se retrouve très rapidement emporté par l’histoire. Après quelques chapitres indispensables pour comprendre les conditions géopolitiques des port et des comptoirs dans les caraïbes, en prenant place aux côtés de Sir James, gouverneur de Port-Royal, puis du Capitaine Hunter, nous découvrons ensuite la dure vie des marins à bord des petits ou grands navires de cette époque. Une vie bien difficile, tenaillée entre la faim et la maladie, la condition humaine n’est guère respectée, seul le talent compte.

La quête du Capitaine Hunter est épique, faite de batailles, de tempêtes et de trahisons. Le goût de la mer sur les lèvres, le soleil brûlant des Caraïbes sur la peau, un récit entraînant, haletant, aux vrais airs de pirates.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 19:00
feesbretonnes.gifCroyez-vous aux fées ? Les Bretons, eux, avaient la sagesse de ne pas en douter et éprouvaient à leur égard une admiration mêlée de crainte. N'ont-ils pas connu Viviane ? Et vu cet homme grossier transformé en cochon ? Elles nous réservent toutes les surprises : ravissantes créatures ou vieux laiderons, elles se métamorphosent à volonté, distribuent bienfaits ou malheurs et jouent avec notre destin. Les fées armoricaines sont décidément d'irrésistibles enchanteresses. Bretagne est terre de féerie, dit-on ? Ces « Petites Histoires » en sont l'illustration.

Un livre d’une centaine de pages traitant de la Bretagne et de ses mythes est toujours un immense plaisir à la lecture. Les contes et légendes présentés dans ce mince volume sont la mémoire d’une magnifique région. Au XIXème siècle, des intellectuels se sont pris d’amour pour l’histoire populaire de la forêt de Brocéliande, des fées et de Merlin. Alors que jusqu’à ce moment, la transmission était orale, ils ont tenté de la poser par écrit, de la retranscrire pour les générations futures. Une initiative pleine de bon sens qui nous permet aujourd’hui de pouvoir revivre des moments magiques.

Les contes nous transportent à une époque lointaine, quand les fées existaient encore, qu’elles prenaient part à la vie des tous les jours, à aider ou maudire les paysans du coin.

Des histoires avec une morale bien sûr, qui se lisent avec plaisir, bien plus que certains contes de Perrault ou des frères Grimm. Un petit livre sympathique à découvrir, qui donne envie de découvrir les croyances populaires d’antan des autres régions françaises.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 08:16

Ce livre a fait l'objet d'un partenariat avec Rivière Blanche

 

panthera02-02Panthera contre Faustus 

 

228 pages


"La porte d'entrée était bien loin. L'ouverture en façade la plus proche était une des fenêtres closes, et aux volets tout aussi clos, de la salle à manger. Ce fut vers elle que se précipita la créature ivre de colère, assoiffée de sang. Arrivée à un mètre de son but, elle se ramassa sur elle-même puis se détendit avec une incroyable puissance dont même le plus grand fauve terrestre n'eût su faire preuve, l'épaule en avant.
Les vitres volèrent en éclats, les baguettes et la crémone se brisèrent, les volets s'arrachèrent de leurs gonds... et Panthéra jaillit dans le parc."

L'industriel Marcel Duchard, l'âme du groupe de satanistes ayant causé durant la Deuxième Guerre mondiale la mort des parents d'Alice de Sérigny, charge le farfadet Dorilien et le satyre Faustus de lui amener Panthéra pieds et poings liés.

Tandis que le centaure Sargo, lui, se lance sur la piste de lady Dunsmore, et que l'inspecteur Carlier s'intéresse de très près aux faits et gestes du jeune Percival Arlington, notre héroïne saura-t-elle vaincre le charme redoutable de Faustus tout en résistant aux assauts de son propre démon ?

Pierre-Alexis Orloff est un être presque aussi mystérieux que les personnages qu'il invente. Passioné de cinéma et de littérature populaire, il a habité Los Angeles puis Shangaï. On estime désormais qu'il fait la navette entre Londres et le Vermont mais rien n'est moins sûr.
Panthéra est sa première œuvre publiée.

 

Ce que Alice en a pensé : '"L'écriture est pleine d'humour et d'une légèreté qui nous fait poursuivre la lecture sans pause, d'un chapitre à l'autre. C'est une lecture vraiment très agréable." Sa chronique sur son blog.

 

Merci à Rivière Blanche et à Alice.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 08:17

danslavieIl y a d’abord un homme solitaire devenu assassin par rectitude humaine. Puis le quotidien d’un infirmier dans un mouroir ordinaire, révolté par les souffrances muettes qui y sont infligées et les destins qui s’y brisent. Le roman s’achève quand toutes ces vies souterraines se rencontrent et se révèlent, sur un dernier récit retrouvé, le conte parallèle d’un témoin muet, qui clôt en forme de parabole un roman que l’on referme différent.

 

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier News Book et Au Diable Vauvert pour ce partenariat.

Dans la vie raconte le parcours d’un tueur en série. Dans la première partie de ce roman, il décide (il, parce qu’à aucun moment, nous n’apprenons son nom), un jour avant de partir définitivement, de solder ses comptes avec les personnes qui auront croisées sa vie. Pour l’un, c’est parce qu’il a empêché de rentrer en boîte de nuite, pour l’autre, c’est parce qu’elle l’aura fait virer de son travail pour un soi-disant harcèlement sexuel. Il note leurs noms sur une feuille, les recherche, et les élimine.

L’écriture de cette partie est la retranscription de ses pensées ou d’un entretien. Il écrit comme il parle et les négations sont tronquées, quelques phrases sont construites bizarrement. Cette manière d’écrire donne au texte une certaine authenticité mais me paraît gênante à la lecture.

Dans la deuxième partie, on le retrouve dans son travail. Il est infirmier. Toute la rancœur aperçut dans la première partie disparaît pour une humanité réelle et sincère pour les personnes dont il a la charge. Il travail dans un centre qui accueille des personnes malades et âgées.

Mais c’est affligeant de constater comme les personnes malades sont abandonnées. Comment, pour le seul prétexte administratif chronophage, peut-on arriver à délaisser des gens, des êtres humains, les ignorer, les considérer comme des animaux ?

Dans la vie raconte un infirmier qui tue et dans le même temps qui reste très humain. Qui assassine qui ? C’est peut-être la vraie question qu’il faut se poser. Est-ce lui, qui solde ses comptes, ou est-ce ce médecins, qui délivre une ordonnance sur le bord de la table, sans un regard pour son patient qui souffre, est-ce aussi ces infirmières, qui ne se préoccupent plus de leurs douleurs physiques et morales ? Ne sont-ils pas eux aussi des assassins par omission de ces délaissés de la société ? Cette deuxième partie nous raconte le calvaire de ces oubliés de la société qui se donne bonne conscience sous le voile de l’hypocrisie. Cette partie est longue, longue pour nous faire vivre cette souffrance quotidienne, cette persécution silencieuse qu’endurent les résidents maltraités, pour nous faire ressentir ce que c’est de vivre avec l’attente de la mort qui ne vient pas, avec ce corps qui ne répond plus, avec cette indifférence douloureuse.

La troisième et dernière partie est le récit d’une des pensionnaires. Une fiction avec une morale. Une histoire courte et intéressante.

Dans la vie est un roman qui ne laisse pas indifférent, qui force la réflexion. Un roman puissant, chargé d’émotions, un roman à lire.

Je remercie News Book et Au Diable Vauvert pour ce partenariat.

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newsbook

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 10:25

Ce livre a fait l'objet d'un partenariat avec Philippe Ward

 

mascarades-copie-1Mascarades

 

Une série de meurtres violents frappe le milieu séparatiste basque. Pour brouiller les pistes, les tueurs se déguisent en personnages des mascarades et des carnavals traditionnels. Mikel, un négociateur de la paix qui condamne la violence et les luttes fratricides, est chargé par son organisation d'enquêter sur les attentats sauvages qui déciment les rangs modérés. Ces investigations vont plonger ce paisible libraire bayonnais dans une enquête aux frontières du réel. Une traque au cours de laquelle, il va affronter des monstres folkloriques indestructibles. Aidé par un mystérieux trio de vieux gardiens, Mikel va découvrir les points faibles de ces êtes maléfiques. Cependant, parviendra-t-il à démasquer le sinistre Chasseur Maudit qui utilise ces créatures pour plonger son pays dans le chaos ?

 

Ce que Kincaid en a pensé : "Mascarades qui est l'une de mes meilleurs lectures du moment : un vrai coup de coeur. Un très bon thriller avec juste la bonne dose de fantastique. Un livre que j'ai adoré et je vous invite à le découvrir !" Sa chronique complète sur son blog.

 

Ce que Babynoux en a pensé : "L'écriture ne m'a posé aucun soucis, elle est fluide, simple. Je pense que ce qui m'a le plus plu dans ce livre ce sont les créatures car elles sont surprenantes et très bien décrites. Ce livre il en vaut la peine !" Sa chronique complète sur son blog.

 

Ce que Metatron en a pensé : "Verdict : lisez ce livre ! Voila l’exemple typique du roman intelligent, qui documente tout autant qu’il distrait. Une vraie réussite." Sa chronique complète sur son blog.

 

Ce que Catherine en a pensé : "Un livre qui se lit d'une seule traite. On rencontre des personnages touchants, de plusieurs générations, des hommes assoiffés de culture, de paix et fortement attachés à leur terre. Un thriller fantastique haletant." Sa chronique complète sur Babelio et sur Libfly.

 

Ce que j'en ai pensé : "J'aime beaucoup ce genre de polar où l'identification au personnage principal est facile à réaliser. L'auteur nous mène de recherches à des scènes d'action, nous permettant de nous préparer, d'avoir ensuite l'adrénaline qui grimpe en flèche, puis il nous laisse souffler avant de repartir à nouveau. Le genre est maîtrisé à la perfection." Ma chronique complète ici.

 

Merci à Philippe Ward, Kincaid, Babynoux, Metatron et Catherine.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 09:31

aupaysdescontesAu pays des contes, la ruse et l'audace font des miracles. C'est ainsi qu'un chat fait de son pauvre maître un roi et qu'un petit tailleur obtient la main d'une princesse en abattant mouches et géants. Sous le trait vif et l'oeil enthousiaste de Hans Fischer, les contes de Grimm et de Perrault révèlent tout leur humour et leur piquant. Un recueil empreint de nostalgie qui émerveillera enfants et parents.

L'illustrateur

Hans Fischer est né à Bern en 1909. Il a suivi les cours de l'École des beaux-arts de Genève puis de l'académie Fernand-Léger à Paris avant d'exercer ses talents dans différents domaines comme le dessin animé, la caricature ou les décors de théâtre. Contes allemands, folklore suisse, fables de la Fontaine furent ses principales sources d'inspiration.
Il publia également en tant qu'auteur et illustrateur, notamment Pitschi, le petit chat qui voulait toujours autre chose, qui connut un succès international. À sa mort, en 1958, il laissa une oeuvre foisonnante, objet de nombreuses expositions.

 

Au Pays des Contes est un recueil de contes classiques. De Perrault ou des frères Grimm, cet ouvrage vous permettra donc de découvrir ou de redécouvrir ces contes de notre enfance, et de celle de nos aïeux. Les illustrations ont été réalisées par Hans Fischer, dit fis, personnage très prolifique professionnellement dans la première moitié du XXème siècle. Vous connaissez certainement son travail sans peut-être le connaître. Et son style, particulier, est reconnaissable dès les premières pages. Des coups de crayons, noirs principalement, et qui représentent en quelques traits des animaux, des personnages, des objets, illustrent ces contes d’antan. Un livre à lire, pour soi, pour ses enfants ou petits-enfants, à garder jalousement dans sa bibliothèque. A posséder absolument…

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:02

vivants.jpgLe monde est dévasté par une étrange épidémie. Les Morts se relèvent, les Vivants se cloîtrent à l'intérieur de forteresses. Une guerre sans merci les opposent.
R est un Mort. Comme tous les Morts, R n'a pas de souvenirs, pas d'émotions, et, animé par une faim irrépressible, dévore les Vivants. Mais R rencontre Julie. R l'emmène avec lui. Et bafoue les règles des Vivants et des Morts pour rester avec elle. Mais leur monde ne les laissera pas faire.

 

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier Livraddict et Bragelonne pour ce partenariat.

R est mort, mais il vit encore, c’est un zombie. Il habite un aéroport avec ses congénères. Parfois, ils ont faim. Ils se rendent alors dans la ville d’à-côté pour manger… des vivants. Durant les expéditions, les morts tombent sur des vivants, les dévorent, et ramènent des cadavres encore chauds pour ceux qui ne peuvent se rendre en ville. Un jour, c’est un groupe d’adolescents qu’ils rencontrent. Dans la boucherie qui s’ensuit, R sauve une vivante, Julie. Il la cache et la ramène chez lui. R est amoureux de Julie, de sa vie qui palpite en elle, et de la vie bien sûr.

Le récit est écrit à la première personne, R narrant sa vie au jour le jour, ce qu’il fait et entreprend, ce qu’il pense et ses sentiments naissants pour une vivante. R rêve aussi, un fait particulier pour un non-vivant. R est un être différent, comme quelques autres morts comme lui, il a une conscience et il pense avoir la solution au problème de l’humanité, espèce en voie d’extinction, mais ne sait comment la trouver.

Ce roman, c’est un Roméo et Juliette post-apocalyptique, un amour impossible entre deux personnages différents, un zombie, qui se repaît de chair fraîche et de morceaux de cerveau pour vivre, et une vivante, recluse dans un gigantesque stade où s’entassent les survivants d’une épidémie. Un amour impossible qui prend racine dans l’espoir de deux êtres diamétralement opposés.

Ce roman, c’est aussi un avenir sombre promis à l’humanité alors que des hommes et des femmes, derniers bastions d’une civilisation moderne, tentent de survivre et de faire renaître la vie par tous les moyens. Moyens qui leur feront préférer la violence à l’éducation, les armes à l’amour. Revenir à des méthodes préhistoriques sont a priori le seul espoir. Mais la conscience de R, les rêves qu’il fait, empruntés à ces victimes, lui laissent entrevoir un avenir serein. Comme si l’humanité enfermée dans sa propre survie, serait sauvée par l’ennemi qui l’y aura poussé.

L’auteur, Isaac Marion, écrit là un premier roman bien travaillé, abouti. Son écriture est aussi maîtrisée bien que trop littéraire pour un zombie, et reste agréable à la lecture. Nous sommes loin d’un roman type de zombie avec beaucoup de sang ou des descriptions gores. Bien que certaines scènes, nécessaires par le contexte particulier d’une épidémie de zombies, l’atout ne se trouve dans pas dans l’horreur et les morceaux sanguinolents arrachés, mais dans l’approche sentimentale entre les deux êtres que sont R et Julie, R comme Roméo et Julie comme… Juliette bien sûr !

Ce Vivants est un classique revisité, avec beaucoup plus d’optimisme, avec toujours du romantisme, en trois actes. Une belle lecture pleine d’espoir loin des clichés du genre.

Je remercie Livraddict et Bragelonne pour ce partenariat.

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Thomas Harris
lesilencedesagneaux.jpg

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