La guerre des zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité. L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existence - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites. Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Ze Guerre mondiale sera la dernière.
Le livre n'est pas un roman, mais un récit de témoignages recueillis par un survivant auprès d'autres survivants pendant l'épidémie, la guerre qui s'ensuivit contre Zack, les zombies, puis la reconstruction.
Le récit s'étale dans l'ordre chronologique de l'histoire. Du début de l'épidémie, jusqu'à la fin de la guerre, quand l'humanité est sauvée. L'auteur prétend avoir voyagé dans le monde entier pour recueillir ces témoignages de gens qui ont combattu et survécu à l'épidémie.
On y trouve des moments forts, où l'homme, la femme, l'enfant, se sacrifie pour d'autres, mais aussi des moments de tous les jours et surtout, les erreurs qui ont été faites, pour apprendre au début, par bétise parfois.
Le récit est intéressant, mais finalement, il y a trop de témoignages pour pouvoir retenir les témoignages les plus poignants et les plus marquants. C'est dommage parce que l'auteur s'évertue tout de même à proposer énormément de possibilités.
En somme, c'est bien écrit, fluide, très rafraîchissant, dans le sens "évasion dans un monde post-apocalyptique", avec de l'action, des moments où des abrutis font le B-A et quelques instants d'émotion. C'est bien, mais c'est trop long. Dommage.