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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 09:19

gardiendugraal

L'action se déroule au Moyen Age, en Angleterre et en Terre Sainte.
Tristan, 11 ans, a été recueilli par les moines de l'abbaye de Saint-Alban à sa naissance. Vraisemblablement d'origine noble, Tristan ignore tout de sa famille.
Un jour, un groupe de Templiers en route pour Douvre, d'où ils embarqueront pour la Palestine, fait étape à l'abbaye.
Tristan est remarqué par le valeureux chevalier Thomas Leux qui lui propose de devenir son écuyer. Le même jour, Tristan se fait un ennemi mortel en la personne de Sir Hugh, un autre Templier. Avide de connaître le monde, il accepte néanmoins la proposition de Sir Thomas.
à Douvre, le jeune Templier est présenté à Richard Cœur de Lion, sur le point d'appareiller pour la terre Sainte.
à la vue de Tristan, Richard éprouve de l'étonnement et de la peur, comme si il croyait reconnaître en ce garçon quelqu'un de sa connaissance…
Tristan prend la mer puis fait l'apprentissage du métier d'écuyer. Lors de son premier combat contre les Sarrasins, il se comporte en héros, et sauve la vie du roi.
Mais les Templiers sont faits prisonniers, dans la ville de Saint-Jean d'Acre, assiégée par les Sarrasins. Sir Thomas confie alors une mission extraordinaire à Tristan. Il va devoir quitter la ville, dans le plus grand secret, et rapporter le Saint-Graal, que Sir Thomas a en sa possession, en Angleterre.
Commence alors un périlleux voyage pour Tristan, au cours duquel il se fait deux alliés, le jeune archer du roi Robard Hode et la jeune fille Maryam. Poursuivi par les séides de Sir Hugh, qui veut mettre la main sur le Graal, Tristan et ses amis parviennent in extremis à s'embarquer pour l'Angleterre sur un vieux rafiot.
 
Je tiens à remercier BoB et les Editions Tourbillon pour ce partenariat qui nous a permis, à mon fils et à moi, un roman et auteur.
Skritt - Voilà, je viens de finir Le Gardien du Graal, comment l'as tu trouvé ?
REM - Bien. Il y a de l'action et c'est ça que j'ai préféré.
Skritt - Oui, pour avoir de l'action, il y a de l'action. On est pris dans le mouvement, et l'auteur ne nous laisse pas souffler un seul instant. Et qu'as tu aimé dans ce livre ?
REM - J'ai bien aimé les personnages de l'histoire sauf un, Sir Hugh. Sir Hugh veut s'emparer du Graal et il est prêt à emprisonner Tristan pour le récupérer.
Skritt - En lisant ce roman, toutes les recettes pour plaire aux jeunes sont bien présentes. On se repère facilement dans les scènes, les décors sont décrits suffisamment bien pour que l'enfant puisse comprendre et se fondre dans l'environnement. Les personnages sont assez caricaturés. Dés le départ, on connaît le méchant. L'intrigue est très linéaire et on a aucun mal à se retrouver dans l'histoire. Dis moi REM, as tu eu du mal à la lire, l'histoire ?
REM - J'ai trouvé que ce livre était facile à lire. Il n'y a qu'un mot que je n'ai pas compris, c'était cimeterre, mais tu m'as expliqué ce qu'il voulait dire.
Skritt - En effet, l'auteur a travaillé pour que toutes ses phrases soient facilement compréhensibles, et il est vrai qu'à part un ou deux mots, tout est plus qu'abordable. Je regrette juste que pour certains termes l'auteur n'ait pas donné plus d'explications historiques comme pour "Assassin".
REM - Je voulais dire aussi que j'ai adoré la scène où Tristan se fait attraper par des bandits et Robard, l'ancien archer du Roi, qui se trouvait dans le coin le sauve.
Skritt - Je dois avouer que la scène est très bien décrite et on a même un peu peur que Tristan y reste. Tristan a même l'occasion d'être sauvé par un personnage mythique, mais je vous laisse le découvrir en lisant le roman. Un petit mot avant de nous quitter REM ?
REM - C'est le premier roman que je lis avec autant de pages, et je serais content de lire le tome 2.
Skritt - Dés que tu le finis, tu me le prête ?
Nous remercions BoB et Tourbillon.

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 21:23

odyssewinnipeg1937. Luis Gontan, surnommé Kilowatt, est électricien -comme son père avant lui- aux P & T de son petit village de Galice quand sa vie, entre tromperies et enchevêtrements amoureux, se voit bouleversée par la Guerre Civile, absurde et horrible. De témoin, il en deviendra l’acteur malgré lui car, dans le feu de l’action, il est pris pour Foucellas, le redoutable (et authentique) guerillero anarchiste et anti-franquiste…
Cette méprise le conduira à vivre plusieurs vies ; il sera tour à tour ambulancier, infirmier voire milicien. Il gravira et descendra les échelons militaires ce qui ne l’empêchera pas d’être traduit en conseil de guerre. Il sera mendiant et séduira une religieuse qu’il contentera même !…
Kilowatt saura aussi subtiliser le portefeuille d’un mort parmi les brigades internationales et lui voler sa carte d’adhérent au Parti communiste. Ce véritable talisman lui permettra –une fois la guerre terminée- de sortir du camp d’internement de Gurs dans le sud de la France et de monter avec plus de deux mille réfugiés communistes à bord du Winnipeg, un bateau affrété par Pablo Neruda à destination de Valparaiso où il arrivera le 3 septembre 1939.
Et où Kilowatt cherchera une vie nouvelle.

 

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier BoB et les Editions Buchet-Chastel pour ce partenariat. Aussi, quelle surprise de lire l'un des romans du père de Manu Chao, excellent musicien et connu pour la Mano Negra et ses titres devenus de grands classiques.

L'histoire se déroule pendant la période d'avant-guerre en Espagne, durant la guerre civile qui terrorisa ce pays. Luis Gontan vit dans un village de la Galice, il se retrouve contraint de fuir dans le maquis et d'abandonner sa fiancée enceinte. S'ensuit une escapade où pour sauver sa peau, Luis prend l'identité d'un grand guerrier.

Entre chaque chapitre nous contant les péripéties de Kilowatt, un chapitre nous raconte avec beaucoup de détails comment l'Espagne, l'URSS et les autres pays européens complotent les uns contre les autres. Au niveau historique, tous ces détails sont très intéressants et je dois avouer que j'ai appris énormément de choses, mais je n'ai malheureusement pas trouvé l'intérêt de nous asséner des cours sur les protagonistes de l'avant-guerre, sans ces chapitres, le roman aurait été autant compréhensible. Des pages et des pages d'histoire que j'ai lu jusqu'au bout mais qui m'ont endormi.

Les rebondissements de ce Kilowatt sont réellement rocambolesques, au point d'être tirés par les cheveux. Heureusement que l'écriture était un plaisir à lire. Les dialogues comme les personnages et les décors sont décrits sans trop de fioritures mais suffisamment pour que l'envie de continuer de lire ne nous lâche pas.

Un roman qui retrace la vie d'un jeune homme qui aurait bien voulu vivre une vie des plus simples et c'est dommage que l'auteur nous ait matraqué de ces connaissances historiques qui, je n'en doute pas, m'auront appris énormément de choses mais qui, dans ce roman, m'ont paru réellement de trop.

Je tiens à remercier BoB et Buchet-Chastel.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 10:41

routedangesLa communauté noire de Memphis est à cran. A quelques semaines de l'assassinat de Martin Luther King, le détective privé Smokey Dalton pressent le pire. Alors que la ville est sous tension, Laura Hathaway, jeune femme blanche de bonne famille, débarque dans son bureau. Elle voudrait comprendre : comment sa mère a-t-elle bien pu lui laisser une partie de son héritage, à lui, un "nègre" ?

 

"I have a dream"

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les Editions Points pour ce partenariat.

Ce roman se déroule dans une amérique ségrégationniste, une époque difficile des Etats-Unis. Nous sommes dans la peau d'un noir américain, victime dans son enfance du racisme, et qui malgré tout croit en un pays où tout le monde peut vivre librement. Ce personnage est attachant par son intelligence et sa vision des choses. Il est détective privé et hérite d'une somme importante d'une famille riche et blanche. Son investigation commence quand Laura, l'héritière, vient lui demander d'enquêter sur les raisons qu'ont pu avoir ses parents à léguer une somme de son héritage à un "nègre".

Sur fonds de révolte, de violence, de sang et de crimes impunis, Smokey enquête sur un héritage lié à son passé. L'auteure nous délivre un roman poignant, des indices distillés au bon moment, des personnages réalistes, dans une amérique en mutation. S'imprégner de l'univers, les moments douloureux des Etats-Unis, est très intéressant et l'enquête prend encore plus d'importance.

Un polar à lire absolument.

Je remercie BoB et Points.

"Yes we can"

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 08:04

experonAnge est un petit garçon étrange. À dix ans, il ne sait ni lire, ni parler. Comme si l’aridité des mots l’avait poussé à se réfugier dans les bras grands ouverts de l’image.
Son arrivée en neurologie pour une ultime consultation emplit le docteur Sollow d’espoir. Et si Ange était l’atout qu’il attendait pour relancer EXPÉRON, cet ambitieux projet de recherche qui lui tient tant à coeur ?
Très vite le garçonnet l’accapare, l’obsède.
À tel point que Sollow en oublie l’autre, l’enfant que sa femme, Annabel, désire plus que tout au monde. Elle a pourtant trente-huit ans, l’âge où le temps presse. Que se passera-t-il si elle n’obtient pas le diplôme l’autorisant à procréer ?
À cette question-là, le brillant chercheur donne une bien mauvaise réponse…

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les Editions Griffe d'Encre pour ce partenariat.

L'histoire se déroule dans 40 ans, en 2050, en France, dans une société bouleversée, une société qui je dois l'avouer me fait froid dans le dos et dans laquelle je n'espère pas vivre. Les naissances sont contrôlées, les parents ont le choix du sexe, de l'apparence, et pour ne pas procréer dans l'illégalité, les parents sont dans l'obligation d'obtenir une sorte de certificat suivi d'une psychanalyse. Autant dire que l'évolution de la société prévue par l'auteure fait réellement peur et l'environnement des personnages m'aura certainement influencé dans mon appréciation de cette lecture.

Les personnages, puisqu'on en parle, sont bien décrits autant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Et tout le mal-être de cette société ressort dans les personnages féminins qui l'une avec son autorisation revient sur ses envies et refuse d'avoir un enfant, qui l'autre qui souhaite procréer en toute illégalité pour avoir le plaisir d'être mère. Je trouve que les personnages sont particulièrement bien réussis.

L'écriture est fluide, simple, en somme, c'est bien écrit. Et heureusement que l'écriture nous transporte facilement, parce que l'histoire ne m'a franchement pas emballée.L'intrigue est vraiment très pauvre et les rebondissements ne m'ont pas assez fait "rebondir". C'est dommage, parce que je suis persuadée que ce roman aurait pu devenir un excellent roman, mais il manque quelque chose... le rythme.

Je remercie BoB et Griffe d'Encre pour ce partenariat

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:16

gambitdumagicienPuis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l'horizon déchiqueté, et baigna d'une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d'un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n'auraient pas suffi à la laver. Un cri d'agonie emplit l'espace. Garion épouvanté leva la tête. "C'est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l'Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains." L'Orbe... L'Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?

 
Les enjeux de la quête sont enfin définis clairement dans ce troisième volet de la Belgariade. Chaque personnage prend réellement son importance dans le groupe d'aventuriers et nous comprenons pourquoi il y a tant de disparités dans le choix des membres de cette petite communauté. Garion, malgré son entêtement, apprend petit à petit à maîtriser son pouvoir avec l'aide de Pol et Belgarath. On découvre que Silk, l'homme au visage de fouine, est extrêmement cynique. Et un nouveau personnage intègre l'histoire, agaçant mais indispensable.
Les dialogues sont toujours aussi savoureux, et les prises de bec entre la princesse et Garion nous font passer un bon moment. Mais les différentes races qui peuplent cet univers sont à mon avis trop caricaturées, c'est tout noir ou tout blanc et il manque de nuances. A ce stade de l'histoire, on ne peut pas nier l'intérêt que l'on porte à la suite qui sera donner dans le prochain volume tellement l'histoire, très bien ficelée, nous donne envie d'aller plus loin. Le Gambit du magicien est un très bon roman, bien écrit comme les deux romans précédents, et marque un tournant important dans la quête de l'Orbe et malgré un point négatif que j'ai relaté juste à l'instant, Le Chant de la Belgariade reste jusqu'à présent l'une des meilleures histoires de Fantasy que j'ai peu lire à ce jour.

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Fantasypourlesnuls 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 09:30

speracurel« Mais viens Kumi, on va dans la chambre. »
Et au boulot ! Elles s’éclatent, elles me vident toutes les étagères. Je suis accablée. Je range deux, trois trucs en douce.
« Touche pas ! Tsss ! Brutale Conformiste ! »
Je me carapate dans la cuisine. Je prends une bière, je plane un peu… et revoilà mes deux emmerdeuses. Asia m’éjecte : « C’est mon tabouret ! »
Elle éteint la radio : « Ça fait des trous dans la parole ! »
Kumiko la regarde comme elle nous regardait enfants : comme une reine.
« Géniale, cette fille ! Tu notes tout, hein ? »

 

Avant de commencer la chronique je tiens à remercier BoB et les éditions Rue des Promenades pour ce partenariat.

Anna Dubosc nous livre ici non pas un roman mais une succession de souvenirs, des récents comme des anciens, des beaux comme des tristes. Alors, autant vous le dire immédiatement. J'ai dévoré l'ouvrage en une heure de temps. J'ai trouvé l'écriture de l'auteure tellement fraîche et belle, que j'ai été emporté dans ses souvenirs à s'imaginer être à ses côtés et les vivre avec elle.

En quelques mots, simples, elle vous décrit un objet, une situation, un personnage, et c'est un vrai plaisir de lire les pages de son histoire. L'idée de cette suite de souvenirs n'est pas aussi facile que cela à mettre en place, à attirer le lecteur et à le garder, et l'auteure a trouvé le bon ton, les bons mots, les bons souvenirs, pour que du début à la fin, on ne s'ennuie pas.

J'ai beaucoup aimé lire ce trop petit tome, et j'espère qu'elle nous fera découvrir d'autres oeuvres car elle a une manière très belle de nous faire vivre des choses très personnelles, et intimes, et ce, sans longueur fastidieuse ni lourdeur.

Je recommande ce petit ouvrage pour sa grande fraîcheur et la jolie écriture de l'auteure.

Je remercie BoB et Rue des Promenades pour ce partenariat.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 15:20

martindressler

ou le roman d'un rêveur américain

Consacré par le prix Pulitzer et, pour sa traduction française, par le prix Maurice-Edgar Coindreau, Martin Dressler ou le roman d'un rêveur américain s'inscrit dans la continuité de l'oeuvre exigeante et rare d'un des plus grands écrivains contemporains.
L'auteur de "La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse, écrivain américain, 1943-1954, racontée par Jeffrey Cartwright", prix Médicis étranger en 1975, raconte ici la destinée mythique d'un self-made-man à New York, au tournant du siècle dernier. Ce « rêveur », c'est Martin Dressler, modeste fils d'un marchand de cigares, homme pragmatique et inventeur génial, habité par une folie visionnaire. Ce démiurge qui écoute le « désir de son coeur » va connaître une fortune que seuls les rêves permettent.
Steven Millhauser joue en virtuose de cette science du trompe-l'oeil, maintenant le lecteur à l'étroite frontière du rêve et de la vie, de la fiction et de la réalité, du vrai et de sa représentation. Fabuleuse histoire en effet que celle de Martin Dressler, incarnation du rêve américain mais aussi des mythes et utopies qui ont façonné l'imaginaire occidental.
Avec cet extraordinaire roman, Steven Millhauser s'affirme comme le plus européen des auteurs américains actuels.

 

Je tiens à remercier BoB et les Editions Livre de Poche pour m'avoir fait découvrir cet auteur et son oeuvre.
C'est le roman qui décrit le mieux le rêve américain. C'est la réussite d'un jeune garçon qui rêve de grandeur. un jeune garçon visionnaire, intelligent, qui a énormément de talent et surtout, qui est un sacré travailleur. il démarre comme apprenti dans la boutique de son père pour finir richissime homme d'affaires avec l'espoir, le rêve de changer le monde par sa vision. C'est aussi l'histoire d'un jeune garçon qui devenu un homme plaît aux femmes par son magnétisme naturel et mystérieux, mais qui se mariera avec une femme qui peut-être rêve encore plus que lui. L'histoire est magnifique et finit sur une interrogation, est ce la réalité, le succès d'un jeune américain talentueux au parcours particulier dans une amérique de la fin du XIXème siècle où tout est possible ou, tout simplement, le rêve de ce jeune garçon ?
L'écriture est fluide, les détails sont particulièrement bien décrits, et heureusement, il n'y a aucune longueur ou lourdeur dans ces longues descriptions qui sont extrêmement pointues. Parfois, les descriptions sont poussées à tel point que nous avons la sensation de faire un inventaire complet de la moindre qualité, du moindre défaut, d'une architecture, d'un meuble, d'une personne.
Dés les premières lignes, l'auteur nous emmène dans l'univers de Martin Dressler avec une grande poésie. Autant vous dire que ce livre se dévore littéralement tellement vous êtes emportés dans le tourbillon de la réussite de ce rêveur américain.
Je peux en tout cas vous affirmer que c'est l'un des meilleurs romans que j'ai lu.
Je remercie BoB et Livre de Poche pour ce partenariat.
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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 07:21

turpitudesDécembre 2003. Fontainebleau fait la Une des journaux à trois reprises : un meurtre particulièrement barbare trouble la quiétude des habitants ; une émeute sanglante secoue la ville ; et, pour la première fois en France depuis le XIXe siècle, une épidémie de dysenterie se répand dans les rues comme une traînée de poudre.

Ce que la presse ignore, c'est que ces trois événements sont liés et que les personnages qui en tirent les ficelles iront jusqu'au bout pour arriver à leurs fins…

 

Avant de commencer, je tiens à remercier BoB et Pocket pour ce partenariat qui m'a fait découvrir un auteur et son oeuvre. D'autant que pour son premier roman, Monsieur Bocquet s'offre le premier Prix Thriller Mania.

Ce roman, je vous préviens, vous tient du début jusqu'à la fin. C'est le destin tragique de familles habitant une ville française et dont les événements pourtant anodins vont les faire se croiser jusqu'au dénouement. 

L'écriture est fluide, très fluide même, et c'est un grand avantage lorsque plusieurs personnages principaux prennent  vie dans le même roman et ont autant de caractère. 

Les personnages sont surprenants de réalisme, ils sont parfois sympathiques et parfois antipathiques avec leurs contradictions, leurs qualités et leurs défauts, mais ils sont poignants de réalisme. Et c'est la force de ce thriller, j'ai été attendri et agacé à la fois par les caractères différents qui jalonnent ce roman.

L'intrigue, quant à elle, est très bien menée. Les premiers événements, au début, s'installent lentement. Trop lentement peut-être mais il est nécessaire que tout soit installé correctement, et lorsque les premiers croisements ont lieu, on sourit de la situation, du drame qui couve, et s'ensuit une série de quiproquo et d'emmêlements. Mais malgré tout, je reste sur ma faim, comme une impression d'inachevé.

Un auteur à suivre...

Je remercie BoB et Pocket pour ce partenariat.

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1erroman

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 07:00

seigneurdelaruineDans l’univers de Warhammer, les elfes noirs sont craints et vénérés pour leur nature éminemment maléfique et traîtresse. Nul représentant de cette espèce n’est plus tristement célèbre que Malus Darkblade. À l’issue du périple semé d’embûches qui lui permet de retrouver cinq reliques, Darkblade doit les rapporter au démon ancestral qui détient son âme, sans quoi il devra renoncer à la vie. Mais après une année de duperie, Tz’arkan honorera-t-il sa part du contrat ou tentera-t-il de tromper Darkblade une dernière fois ?

 

Le meilleur volume de la série permet à Malus Darkblade de finir en héros auprès de ses pairs. Le démon qui le possède jusqu'aux dernières pages se fait même avoir par cet elfe noir à la haine féroce et enracinée au plus profond de lui-même.
On se retrouve au milieu de grandes batailles avec Darkblade qui prouve encore une fois ses valeurs stratégiques au nom de Malékith en personne face à sa soeur préférée et une petite surprise qui ravira tous les lecteurs de la pentalogie... Je n'en dis pas plus, je vous souhaite de vous régaler dans ce dernier volume qui est nettement au dessus des précédents, de par l'histoire, les scènes... Bonne lecture...

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:37

cataleneroccaUne inconnue aux yeux pers à la recherche des œuvres d’un mystérieux auteur… Un écrivain célèbre qui fréquente une librairie où il se sent comme chez lui… Deux nouvelles à rebondissements, un hymne sensible et fin à la littérature.

 

Nous tenons avant de commencer notre chronique à remercier BoB et les Editions de la Table Ronde pour nous avoir fait découvrir cet auteur et sa première oeuvre. Le thème du partenariat auquel nous participons s'intitule "Lire à Deux" et c'est tout naturellement à deux que nous allons vous délivrer notre critique.

Lui - C'est deux nouvelles. La première, Catalène Rocca, nous relate le coup de foudre d'un homme, la seconde, L'homme au manteau de pluie, un auteur étranger de passage dans une librairie. Pour ma part, j'ai trouvé les deux nouvelles très bien écrites à l'écriture fluide.

Elle - Oui, mais c'est un peu trop court. De plus, je trouve les deux chutes des nouvelles trop prévisibles.

Lui - Tu as raison, la chute de la première nouvelle est assez prévisible, mais il faut rester naïf pour pouvoir être surpris.

Elle - J'avais deviner la fin avant de l'avoir lu, et puis c'est un peu trop à "l'eau de rose". J'ai préféré la seconde nouvelle.

Lui - J'ai préféré la première parce que je trouve la chute assez forte en émotion, je suis peut-être entrer dans la peau du personnage et la fin m'a fait sourire, non pas avec nostalgie, mais parce qu'il a fondé des espoirs sur du vide et s'est laissé avoir par ses propres sentiments, comme quoi, l'amour rend aveugle.

Elle - J'ai préféré la seconde nouvelle parce qu'elle raconte une situation qui a dû arriver à des quantités de libraires, et je la trouve plus criante de vérité.

Lui - Je pense que les deux sont des situations que l'auteur a dû vivre.

Elle - Oui, peut-être, mais L'homme au manteau de pluie me paraît tellement plus réelle que l'on vit l'anecdote dans sa librairie comme si l'on y était.

Lui - Justement, elle ressemble plus à une simple anecdote que l'auteur nous raconterait en buvant un verre à la terrasse d'un café qu'à une nouvelle.

Elle - C'est cela que j'ai aimé.

Lui - Bien, ma chérie, je te remercie d'avoir jouer le jeu et d'avoir lu ces nouvelles.

Elle - Mais je t'en prie mon amour.

Nous remercions BoB et La Table Ronde pour ce partenariat.

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1erroman

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