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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 08:32

nexus.jpg2040. Le monde est plus que jamais en proie aux dérives technologiques. Les agences gouvernementales sont déterminées à éradiquer toutes les recherches scientifiques pouvant constituer un danger pour l'humanité. Parmi ces menaces : NEXUS, une nano-drogue qui permet à ses consommateurs de connecter leurs cerveaux. Kade, un jeune et brillant biologiste, considère cette drogue comme un immense progrès pour la société, offrant des possibilités de communication illimitées. À l'aide d'une poignée d'amis, et malgré l'illégalité d'une telle entreprise, il parvient à l'améliorer. Mais ses recherches attisent bientôt les convoitises... Des couloirs universitaires aux coulisses du pouvoir ; du siège d'une agence d'élite de Washington à un laboratoire secret de Shanghai ; des fêtes clandestines de San Francisco aux marchés illicites de biotechnologie de Bangkok, en passant par un monastère bouddhiste, Nexusmet en scène avec brio notre univers au bord de l'implosion.

 

Dans moins de trente ans, une nouvelle drogue permet à ceux qui l'ingèrent de pouvoir communiquer entre eux par l'esprit. Mais un groupe de jeunes pirates de l'informatique détournent ce Nexus 3 pour l'améliorer et permettre de communiquer de manière illimité, de contrôler l'autre aussi. Malheureusement, les services secrets comptent s'approprier cette nouvelle version pour éviter qu'elle ne se propage et devienne incontrôlable.

Ce roman de science-fiction est une vision de l'auteur par rapport aux dernières découvertes technologiques et scientifiques. Alors qu'actuellement, il est possible d'informer le cerveau d'influx nerveux par des électrodes implantées, il sera peut-être alors possible de le faire uniquement en s'injectant un produit. Est ce que cette vision est crédible ? Pour ma part, cela pourrait être une nouvelle avancée, mais rien de bien innovant finalement. On y découvre aussi des personnes génétiquement modifiés s'appelant d'eux mêmes des posthumains. Serons nous supplantés par une nouvelle race d'humains génétiquement supérieur. Découvrirons-nous l'horreur d'être indiens, juifs ou noirs dans des périodes de génocides de masse ? L'homme étant ce qu'il est, alors oui, si sa vision est juste, il faut sacrément s'inquiéter.

L'histoire quant à elle est assez lente, parfois un peu molle, et sans rebondissements. Le roman s'éternise de temps en temps sur des détails sans intérêt et finalement, il faut attendre le dernier quart du roman pour avoir un peu d'actions, mais le mal est fait, rien ne se passe. Le roman est un conflit politique entre les services secrets américains, chinois, thaïlandais et des personnes comme un jeune pirate informatique, une posthumaine et une agent génétiquement modifiée.

Le roman est assez ennuyeux, avec un faible intérêt. Il ne révolutionnera pas son genre.

Je remercie Babelio et Presses de la cité pour ce partenariat.

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babelio

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 08:43

maisonenragee.jpgA portée de main, au coin de la rue, dans la pièce d'à côté, un monde étrange, effrayant et absolument incontrôlable côtoie le nôtre. Tout semble normal. Terriblement normal. Mais c'est faux ! Le quotidien remue, frémit, craque. Et quand il explose... Les maisons ne sont pas hantées, elles ont une vie propre. Nos rêves ne nous appartiennent pas. Pas plus que nos pensées. Les objets les plus familiers, comme nos vêtements, guettent, dans une innocence qui n'est qu'apparente, notre première faiblesse. Toute réalité dissimule, trompe, attend son heure. Monstrueuse supercherie ! Nulle fuite. Nul espoir sinon celui de survivre à l'horreur la plus absolue.

 

Ce recueil de Matheson fournit quelques nouvelles de science-fiction écrites dans les années 50. L'écriture de l'auteur est d'une fluidité et d'une facilité assez déconcertante et malgré le décalage entre ses textes et notre environnement contemporain qui ne se joue que sur quelques détails les nouvelles sont d'une grande richesse imaginaire.
La plupart se situe dans un futur éloigné et d'autres se situe à l'époque de leur écriture. Tantôt nous découvrons la sophistication poussée à l'extrême comme ses jeunes se faisant droguer pour rêver d'un monde différent et moins ennuyeux, ou comme la domination des femmes, sur Terre comme sur Mars, tantôt, nous nous retrouvons dans les années 50 où des hommes sont confrontés à un enlèvement de terriens comme cet homme possédé par ses vêtements. Une des nouvelles pourtant nous semble différente, contruite différemment et surtout loin de l'univers de science-fiction que Matheson adore. C'est la nouvelle éponyme La maison enragée où nous découvrons un homme colérique transmettant sa haine aux objets qui l'entourent. Il s'agit plus d'un thriller psychologique intelligemment pensé.
Ces nouvelles sont finement travaillées et démontrent une capacité visionnaire comme quelques grands écrivains comme Asimov ou Bradbury.
Il est des récits qu'il faut absolument lire et découvrir pour leur vision du futur ahurissante de vérité, ce recueil en fait partie.
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 08:39

jesuisunelegendeChaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

 

Ce roman de science fiction post apocalyptique des années 50 nous fait le récit d'un homme, Robert Neville, habitant d'une petite ville américaine. Une épidémie décime la population. Les gens contractent des symptomes graves, faiblissent puis meurt. Mais après leur mort, ils reviennent affamés de sang frais, tels des vampires. Robert est le seul sur lequel la bactérie n'a aucun effet, il devient rapidement le seul être non contaminé.
Le roman se déroule dans les années 70 et raconte le quotidien du dernier homme vivant non contaminé, se battant pour survivre, et tuant le jour les vampires endormis. Entre la mythologie du vampire et la réalité d'une bactérie, Robert tente de comprendre pourquoi l'ail les repousse, ou encore pourquoi le soleil les tue. Tous les jours, entre l'abattement et l'euphorie, Robert vit sa survie avec malgré tout beaucoup de difficultés.
On y découvre un personnage attachant s'enfonçant dans la dépression après des épreuves difficiles puis refaisant surface petit à petit, dans la solitude la plus triste.
Le mythe du vampire est revisité et devient contemporain, l'auteur essayant de rendre crédible le monstre aux longues canines en proposant des explications autant biologiques que psychologiques. Le roman est tr ès réussi et à marquer d'une empreinte indélibile la science-fiction. De nombreux auteurs s'y sont engouffrés ces dernières années et nous pouvons retrouver ce thème, comme un plagiat à ce roman, dans la saga Zombie Story ou encore la bande dessinée The Walking Dead.
L' écriture est fluide et rapide à lire. Le roman se lit assez rapidement laissant un peu le lecteur sur sa faim. Je suis une légende est un roman qui mérite largement son succès, qui mérite son adaptation cinématographique et et qui aura inspiré tant de copies, parfois un peu trop pâles. Un must dans le genre... A lire...
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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:25

lamachineUn inventeur de génie met au point une machine extraordinaire pour se déplacer dans le temps. Lorsqu'il atterrit dans le futur, la banlieue de Londres comme la paisible campagne anglaise ont bien changé - sans parler des Anglais…

 

Ce roman, écrit à la fin du XIXème siècle, est un récit de science-fiction passionnant et complètement innovant, pour l'époque à laquelle il a été écrit, et même de nos jours, car il aurait très difficile de pouvoir faire mieux.

Un groupe d'amis est réunit autour d'un savant créatif qui prétend avoir créé une machine pouvant voyager dans le temps. Ce savant fait le récit de son voyage dans un avenir très lointain. Les descendants des hommes sont devenus des êtres sans doux et tendres, sans aucune agressivité, ni haine. Mais au fur et à mesure de son périple, il se rend compte que la vérité est différente.

Ce roman est d'une fluidité et d'une facilité déconcertante. Le savant démarre sur la théorie d'une quatrième dimension et d'un déplacement possible dans le Temps. Il a, déjà, quelques décennies d'avance sur des théories proposées par les plus grands cerveaux du XXème siècle.

Il y décrit aussi un monde où la race humaine est arrivée à son apogée et décline lentement. Les êtres doux sont sans crainte ni intelligence et sont la cible, la nuit, d'autres descendants nocturnes, dégénérés et cannibales. Les premiers, insouciants, ne font que prendre du plaisir et s'adonne toute la journée à des jeux enfantins. Les autres, travailleurs souterrains, sont violents, dans leur apparence et leurs intentions.

On imagine aisément comment tant d'écrivains et de cinéastes se seront inspirés de ce roman tellement il est finement travaillé et frôle la perfection.

Un récit de science-fiction comme rarement vous en lirez. A lire et à relire...

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 08:20

chroniquesmartiennes«"J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.- Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...»

 

Les Chroniques Martiennes est un recueil de nouvelles qui s'étalent dans le temps, une trentaine d'années, dès les années 2030, lorsque la première fusée habitée atterrit sur Mars.
Ces nouvelles ont, chaque fois, un personnage principal différent, et raconte la découverte et la vie sur Mars. Ray Bradbury ne propose pas ici un texte de pure science-fiction comme vous pourrez lire avec Isaac Asimov mais raconte plutôt la rencontre d'explorateurs avec un nouveau monde à explorer mais non vierge.
Il faut y lire plus une critique de l'homme occidental et de son comportement lorsqu'il découvre et explore de nouvelles contrées qu'un vrai texte de science-fiction, car dans l'absolu, Mars pourrait être une région désertique de la Terre, le texte ne changerait pas de beaucoup.
L'homme arrive avec ses virus, sa religion, et décime un peuple, l'homme bâtit, détruit, et s'enfuit en laissant derrière lui un monde dévasté. L'homme est un colonisateur destructeur. Les quelques nouvelles traitant de science-fiction sont relatives au Temps qui permet à deux entités de se rencontrer malgré les millénaires qui les séparent ou à la projection visible de sa propre folie.
Ces nouvelles sont écrites de manière fluide et sans lourdeur. Le plaisir réside dans cette lecture facile. il est toujours aussi impressionnant de lire du Bradbury et de se rendre compte quel esprit visionnaire il pouvait avoir. Bradbury est décédé alors que l'homme envoyait ses premières sondes exploratrices sur la planète rouge. En 2034, certainement que des hommes fouleront le sol de Mars. Bradbury l'avait écrit bien avant que l'homme ne marche sur la lune.
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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:00

 

fahrenheit451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.

Ce roman de Ray Bradbury, l'un des auteurs de science-fiction les plus visionnaires du XXième siècle, trace ici l'histoire d'un homme qui, dans une société où le citoyen se doit d'être heureux, commence à réfléchir et à sortir du lot, celui de la masse abrutie par les m édias.
Le roman utilise une trame travaillée au millimètre près. Le lecteur se plonge dans la vie du personnage de Montag, un pompier dont la fonction n'est plus de sauver les gens mais d'embraser les livres, objets d'une culture impie, dans un futur qui se veut proche.
La quête de la vérité par ce Montag, mis en valeur par son opposé, sa femme Mildred, nous fait penser indéniablement à 1984 de Georges Orwell. Le personnage principal vit dans une société dont l'objectif est de rendre heureux ses citoyens en occultant tous les objets qui pourrait le faire douter. Mais si l'un de ses citoyens remet en question le fondement de cette société, il se doit d'être éliminer.
L'un des passages les plus frappants du roman est le monologue du supérieur hiérarchique de Montag, le capitaine des pompiers. Il y décrit l'évolution de la société par la popularisation des livres et des émissions, en diminuant progressivement le niveau intellectuel, jusqu'à l'abrutissement le plus total des citoyens. Il faut avouer qu'en allumant sont petit écran, les informations sont réduites au minimum, les jeux télévisés pullulent et les séries se multiplient. Et dans votre librairie préférée, les petits livres de cuisine remplacent les pavés de recettes, les mauvaises sagas littéraires remplacent les très bons romans. Il faut s'abreuver de quantités astronomiques pour retrouver le plaisir si goûteux d'un seul récit.
Cette société dans laquelle vit Montag à trouver la solution pour éviter aux minorités de se sentir minorité. En éliminant tous les écrits qui pourraient les différencier jusqu'à finalement éliminer tous les écrits. Les minorités deviennent normales, et la différence n'existe plus. Tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes.
Ce roman pousse à la réflexion, au constat de notre société actuelle, et à son avenir, qui semble malheureusement tout tracé.
Un auteur indémodable, un roman magnifique écrit il y a près de soixante ans, dont la vision, tellement proche de la réalité, fait froid dans le dos.
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 08:11

secondefondationConçue par le psychohistorien Hari Seldon pour restreindre l'ère de chaos résultant de la décadence de l'Empire galactique, la Fondation est désormais aux mains du Mulet, un mutant imprévisible capable de manipuler les esprits et d'imposer sa volonté à quiconque. Avec ses pouvoirs et les immenses ressources que lui procurent la Fondation, il s'est donné pour objectif d'étendre sa domination aux ultimes vestiges de l'Empire défunt.Mais déjà une nouvelle légende prend forme : il existerait une seconde Fondation, consacrée aux sciences mentales, œuvrant de façon occulte pour garantir l'accomplissement des desseins du légendaire Hari Seldon...

 

Quelques siècles après la mort de Hari Seldon, le psychohistorien qui a mis au point une prévision basée sur les mathématiques la création d'une fédération mettant fin au chaos, le Mulet, un personnage atypique puisque doté naturellement de pouvoirs mentaux puissants fait son apparition.

Est ce que Seldon avait prévu l'arrivée du Mulet ? Le Mulet, pourvu de ses facultés, souhaite retrouver la Seconde Fondation, dont la seule trace laissée par Seldon est une simple allusion.

La deuxième partie se déroule près d'un siècle plus tard. Une jeune fille, Arcadia Darell, se retrouve sur les traces de la Seconde Fondation. Elle se retrouve finalement à fuir, non pas les ennemis habituels de la Première Fondation, mais en ayant connaissance de l'implantation de cette Seconde Fondation, elle fuit donc cette Seconde Fondation.

Isaac Asimov, dans ce troisième tome du Cycle, arrive à renouveler l'attrait de l'idée originale du premier roman. L'histoire est relancée grâce à l'apparition de la Seconde Fondation, nous permettant d'apprendre un peu plus sur le plan de Seldon. Cette Seconde Fondation ainsi que les pouvoirs du Mulet nous lancent dans une nouvelle aventure faite de rebondissements, a priori, prévus et prévisibles.

L'écriture du Maître de la Science-Fiction est toujours aussi efficace. Son style semble être naturel, comme si la lecture se faisait avec une extrême facilité, sans accroche de quelque sorte, ni de lourdeur. Les notions et le vocabulaire, pour un roman de Science-Fiction est des plus basiques et largement accessibles.

Il est toujours impressionnant de remarquer les détails qui parsèment ses romans sur sa vision du futur quand on sait quand ses romans ont été écrits.

En somme, un Cycle qui se poursuit et qui se lit avec toujours autant de plaisir, sans la moindre trace de lassitude.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 08:11

http://img.over-blog.com/110x160/2/88/64/74/lecture401/lumierenoire.jpgUn voyage mille lieues sous terre où s'entrecroisent une infinité de mondes et de soleils.
Naples a été évacuée avant le passage d’un nuage toxique. Ils sont trois, le padre Ciabatta, Samuel l’Éthiopien et Gianni, un bâtard d’une famille de la camorra, décidés à rester et à vivre dans les sous-sols de la ville…
Leur aventure nous entraîne dans la porosité des mondes, ponctuée par les figures des arcanes du Tarot de Marseille, théâtre et art de la mémoire.

 

Lumière noire est un roman de science-fiction philosophique. L'histoire se déroule dans une Italie, dans un futur probablement proche. L'humanité est en danger d'extinction, un gaz se répandant sur la surface de la terre, tuant tous les êtres vivants. Nous sommes à Naples et quelques hommes se retrouvent dans les catacombes de la cité italienne pour fuir le danger.

Ces trois hommes se retrouvent replier sur eux-mêmes à affronter avec nostalgie leur vie passée, à finalement réaliser ce qui est essentiel. L'homme de foi, le brigand, le travailleur dans un espace clos nous emmène dans des méandres philosophiques de l'homme qui se trouve confronté à lui-même, lors de la destruction du monde, les multiples facettes surgissent de son esprit, un peu tourmenté. La découverte des deux enfants signifie certainement le renouveau de l'humanité. Ils ressortent quelques temps plus tard à l'air libre pour y rencontrer une sorte de passeur, un homme sur son chariot tracté par des ânes. La vie reprend son cours.

Un roman décalé, qui pousse à la réflexion. L'entrée est un peu difficile puis rapidement les flots de la pensée vous entraînent dans cette histoire fantastique où l'homme replié sur lui-même est voué à déterminer ce qui essentiel dans sa vie.

Le roman est bien écrit, la lecture est facile, et le style éloigne toutes lourdeurs susceptibles de vous arrêter dans l'élan bien qu'un roman philosophique ne soit pas d'une approche aisée.

Un roman empreint de sagesse, court et intéressant.

Je remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.

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Kyblos

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 08:39

dreamlandDans les plaines arides et surchauffées du Nevada, Myriam McGregor, journaliste d'investigation au Los Angeles Times, va apprendre à ses dépens qu'il vaut mieux ne pas s'approcher de la Zone 51.
Depuis des années, le physicien Jack Wise travaille dans les installations les plus secrètes et les mieux gardées au monde de Dreamland. Ayant découvert le secret de l'antigravitation, il reçoit un message d'outre-espace lui enjoignant, preuves à l'appui, de révéler l'existence d'une civilisation extraterrestre.
Une course contre la montre va s'engager pour la journaliste et le scientifique, aidés par un indien Hopi aux étranges pouvoirs et un agent du Mossad. Traqués par les services secrets, manipulés par les agences gouvernementales, ils n'auront de cesse de prouver que la vérité est ici !

 

Avant de commencer  cette chronique, je tiens à remercier les Éditions Kyklos pour ce partenariat.

Dreamland est un récit avant-gardiste. L'histoire se déroule aux États-Unis. Myriam, une journaliste reconnue, mène une enquête sur la Zone 51 dans le Nevada suite à une fuite d'un des membres de cette base qui n'existe sur aucune carte. Mais tout se déroule bizarrement. Elle est accostée par un indien qui l'aide et rapidement, les informations qu'elle récolte vont à l'encontre de ses propres convictions. Les extra-terrestres existent.

Brad Coleman Propose ici un récit digne de la série X-files dont je pense qu'il aura puiser quelques idées (la troisième saison plus particulièrement). Nous nous retrouvons au milieu d'une histoire où se mêlent l'information et la désinformation. Mené tambour battant, l'histoire démarre dès les premières pages pour arriver à un dénouement un peu perturbant mais réaliste. Sans lourdeur ni passage mou, le récit nous fait prendre des chemins inhabituels. Les révélations et le maquillage pour les masquer nous font comprendre que le citoyen est pris pour une petite fourmi, régit par des politiques, des militaires, et des scientifiques peu scrupuleux. Ces manipulations qui ont toujours été serait le fruit d'une race extra-terrestres agressives voulant asservir l'humain. L'explication est un peu tirée par les cheveux, mais au point où en est, plus rien n'est surprenant.

Le récit nous pousse à une réflexion assez éloignée de la base du thriller fantastique mettant en œuvre un complot inter-gouvernemental visant à masquer à la population l'existence des petits hommes gris (on se croirait réellement entendre Mulder dans sa croisade pour la vérité). En effet, la lettre retranscrite au début du roman mais traduite et à la fin en langue originale, nous force à réfléchir sur le devenir de l'homme sur Terre s'il ne prend pas soin de son environnement. Le désarmement nucléaire est-il une utopie. En tout cas, l'auteur rejoint Bernard Benson dans son Livre pour la paix. Rien ne nous sera offert si la bêtise de l'armement pour se protéger ou dissuader ne s'arrête pas maintenant. L'homme serait donc voué à se détruire soit-même, nul besoin d'invasion extra-terrestre.

Ce récit mélangeant informations, actions et réflexions, est comme une mise en garde romancé de notre avenir. Un excellent thriller dans la même veine que la série télévisée X-files. A lire absolument...

Je remercie les Éditions Kyklos pour ce partenariat.

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Kyblos

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 08:14

flashforwardL'espace de quelques minutes, l'humanité a perdu conscience. Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard. Quand le monde s'éveille de nouveau, plus rien n'est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore: ces visions ont bouleversé les esprits à jamais. Et vous, qu'avez-vous vu ?

 

Flash Forward se déroule en 2009. Au sein du CERN, deux chercheurs, Lloyd et Théo travaille sur le collisionneur de hadrons. Lors d’une expérience, pendant deux minutes, ils sont comme ailleurs. Au réveil, ils se rendent compte qu’ils ne pas les seuls à avoir eu deux minutes de battement, mais tous les habitants de la Terre. La plupart ont une hallucination, d’autres rien du tout. Ces hallucinations ont toutes un point commun, elles se déroulaient en 2030, le même jour, la même heure.
Robert J. Sawyer écrit un roman d’une grande originalité, bien que je trouve cette idée assez proche de certains épisodes de X-files. Ce n’est pas le saut dans le temps qui est nouveau mais la manière dont les gens le font et surtout comment l’interprètent-ils. Les personnages sont assez nombreux mais finalement tout se déroule autour de Lloyd et Théo. L’un affirme que le futur aperçut dans sa vision est immuable et que rien ne pourra changer quoi que nous puissions faire, l’autre tente de changer son futur en imaginant que tout peut être fait pour pouvoir le changer. Autant le personnage de Lloyd en devient même agaçant, autant on comprend le comportement de Théo. Mais après réflexion, Lloyd réagit comme réagirait beaucoup de gens en acceptant simplement ce qui leur arrive, pensant que rien ne peut être changé et que tout est inscrit.
Ce qui me paraît assez surréaliste, bien que le roman soit fantastique, c’est l’acception par le CERN que les hallucinations correspondent à une vision du futur, et ce, dès les premières heures. D’autres élucubrations adolescentes parsèment le roman le rendant à la fin presque insipide. D’ailleurs, la fin, qui se déroule en 2030, au moment des visions, est une grande déception.
Ce roman aurait pu être un très bon roman, mais malheureusement il perd en crédibilité assez vite et l’auteur n’essaye pas de relever le niveau. D’une très bonne idée, le roman termine avec un avis mitigé, pour finalement rentrer dans la catégorie des romans moyens.
Je remercie Marmelade de livres pour sa gentillesse.

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