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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:43

asterixtraviata.jpgPrès de Condate (Rennes), Pompée, ennemi juré de César, essaie de lever discrètement une armée contre l’empereur. Mais voilà qu’il se fait voler son casque et son glaive... et, comble du malheur, ces deux objets ont été offerts à Astérix et Obélix comme cadeaux d’anniversaire. Le préfet de Condate, ami de Pompée, dépêche donc en urgence Latraviata, une tragédienne de théâtre grimée pour l’occasion en Falbala. Car qui mieux que la belle saurait en effet séduire les irréductibles et reprendre possession de ces armes ? Celle ci, et cela n’a pu échapper à la sagacité de notre préfet, a le pouvoir de mettre Obélix dans un état second. Une stratégie, qui espère-t-il, saura en outre provoquer la discorde entre les deux inséparables amis. Mais le hic, et hic il y a, intervient sous un jour inédit puisque débarquent les parents d’Astérix et Obélix. Un petit bout de voile est levé, ces deux irréductibles galopins ont des parents et, quels parents ! Des mères protectrices qui décident arbitrairement qu’il est temps pour leurs rejetons de se marier au grand dame de nos deux amis et, des papas qui, à l’image de leur fils, refusent de plier sous le joug de l’autorité romaine et se retrouvent au fond d’un cachot.

 

asterix31planche.jpgDans cet album écrit et dessiné par Uderzo, les mères d'Astérix et Obélix arrivent au village pour souhaiter l'anniversaire de leurs grands enfants. Et pour fêter cet anniversaire comme il se doit, Falbala est au rendez-vous.

Cet album est fidèle graphiquement aux albums de la série. Le graphisme est bien travaillé et Uderzo ne perd pas l'enthousiasme de ses débuts. A ce niveau là, il n'y a rien à redire.

En revanche, le scénario est mauvais. Tout d'abord, nous assistons à la venue des mères des deux héros se comportant comme des mamas infernales, ne souhaitant qu'une seule chose, que leurs petits se marient. L'histoire est bancales dès les premières pages et manque d'intérêt. Oui, l'album est même mauvais. Les parents d'Astérix et Obélix sont inutiles, Falbala et la Traviata sont d'un vide affligeant et les scènes d'amoureux transis sont d'une lourdeur ahurissante. Uderzo ne voulant pas s'associer à un nouveau scénariste depuis le décès de son ami Goscinny, on ressent depuis quelques albums une grosse perte de puissance. On pourrait même se demander si un ou deux albums de l'après Goscinny ne serait effectivement pas de lui, car lorsque le dessinateur Uderzo s'y met, c'est carrément nul.

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