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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 08:06

coffreenchnate.gifPendant des semaines, l'Empereur ne dormit pas, ne mangea presque pas. Il ne pensait qu'au coffre. Quelles incroyables merveilles pouvait-il contenir ?

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Babelio et Casterman pour ce partenariat.

Le coffre enchanté raconte l'histoire d'un pêcheur qui trouve au fonds des eaux un coffre qu'il remonte à la surface. Il n'arrive pas à l'ouvrir et le capitaine de la garde le ramène au Roi. Le Roi fait venir les plus grands spécialistes, serrurier, magicienne, alchimiste... pour tenter de percer les mystères de ce coffre que personne n'arrive à ouvrir.

L'histoire, pourvue d'une morale intelligence, est passionnante. A chaque page tournée, nous cherchons à savoir si le coffre sera ouvert ou non, et qu'y trouvera t-on. Au niveau du graphisme, l'histoire est écrite dans une écriture gothique adaptée aux enfants pour qu'elle soit facilement lisible. Les illustrations sont magnifiques, avec à chaque fois, un personnage et un décor superbes et travaillés. Enfin, le livre est doté d'une grande couverture aux belles couleurs qui s'ouvre sur une illustration représentant un cavalier. La tranche des pages est dorée, donnant un très bel aspect au livre. Le ton est donné avant même de l'ouvrir, c'est un beau livre qui se laisse regarder avec plaisir. L'histoire à l'intérieur répond heureusement à l'attente du lecteur, bien que le titre ainsi que l'illustration laissent penser que nous avons affaire à un chevalier en quête d'un trésor.

Autant Max - 5 ans -  que Ange - 6 ans -, ont aimé la lecture de ce livre. Chacun, ils ont eu leur préférence pour telle ou telle illustration. La fin de l'histoire est subtile et le message sera passé. Un très beau livre qui devrait plaire à beaucoup de petits lecteurs.

Je remercie Babelio et Casterman pour ce partenariat.

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babelio

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:49

portraitsPierre Lamalattie peint des hommes et des femmes du quotidien, des personnages dont se dégagent un mélange de déceptions ordinaires et d’aspirations au sublime. À travers 121 portraits résolument figuratifs et férocement ironiques, l’artiste construit une réflexion autour des thèmes de l’emprise du monde du travail sur les individus et du poids des nouveaux moralismes. Insolentes et critiques, les courtes phrases qui accompagnent chaque portrait conduiront immanquablement le lecteur à rire lorsqu’il y reconnaîtra l’une ou l’autre de ses connaissances…

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Les Agents Littéraires et l'Editeur pour ce partenariat.

Ce livre n'est pas un roman, c'est un recueil de portraits, peints par l'auteur. Une centaine de personnes sont passées sous le pinceau du peintre pour laisser leur empreinte sur une toile, indélébile. Le peintre, contrairement aux autres peintres, écrit sur ses œuvres. Elles ne se suffisent pas à elles-mêmes, le texte ajoute la profondeur, la compréhension. Autant, comme il explique très justement, lorsque vous regardez une peinture, arrivez-vous à capter tous les sentiments, toutes les idées que son artiste aura voulu communiquer, certainement que face à certaines œuvres, nous passons à côté de beaucoup, des détails peuvent paraître insignifiants et pourtant ils ont toutes leur importance. L'auteur ici, a voulu abolir cette frontière de l'incompréhension du badaud face à son œuvre. En y ajoutant quelques mots, une phrase, il invite le lecteur à entrer profondément dans son œuvre, à découvrir toutes les facettes de ses portraits.

Les portraits sont bien réalisés, je déplore le fait de ne pouvoir les contempler autrement que sur du papier glacé, et extrêmement réalistes. L'atout de ce petit livre est dans la qualité du travail du peintre. En feuilletant ce livre, on a la sensation de se trouver dans la rue, à croiser des gens différents, beaux ou moches, petits ou grands, jeunes ou vieux, à découvrir leurs pensées sur l'instant, ou leur vertu profonde, leur âme.

Ce livre accompagne 121 curriculum vitae pour un tombeau du même auteur, il en est indissociable.

Je remercie Les Agents Littéraires et l'Editeur pour ce partenariat.

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CaptureTitreNB1

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 08:11

anneesinnocenceIls sont trois amis d'enfance. Trois artistes qui posent un regard farouche sur la vie. Trente ans d'amitié et un ultime rendez-vous à Amsterdam qui les cueille au moment le plus fragile de leur existence.

L'auteur nous livre ses interrogations pêle-mêle sur l’amour, les choix que l’on s’impose, l’expérience de vie et de mort, les souvenirs et la culpabilité qui va avec...

Ce récit, s'il révèle les émotions obscurcies d'une génération consciente de son éclatement, demeure avant tout un hymne à la vie que nous soyons combattants acharnés ou simples observateurs...

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier les Editions Kyklos pour ce partenariat.

Les années d'innocence est un court roman. Trois amis, trente ans d'amitié, de coups et d'amour. Un trente-et-un décembre au crépuscule d'une vie, à l'aube d'une déchirure. Paul est homosexuel, malade du sida, il est épuisé et cette nuit, il prend une décision, grave et irréversible.

Frankie Ventana, comme dans son autre roman que j'ai lu très récemment, possède une belle écriture, travaillée. La narration se fait à la première personne, celle d'une femme, utilise le présent, facilitant la résurgence de souvenirs au passé. Elle accorde énormément de place aux sentiments, imprégnant le lecteur de l'état d'esprit. Loin du physique et de l'apparence des personnages, elle nous place en eux, à sentir et ressentir comme eux. C'est l'atout principal de l'auteur, ce moment de solitude propre au personnage principal perdu avec lui-même, névrosé, atteint psychologiquement, abîmé par la vie, et traçant droit devant, allant toujours de l'avant, avec comme seul consigne, avancer. C'est parfois un peu cru, direct, et incisif, mais c'est profond, la douleur sourde de la vie ressort comme un geyser de ses personnages. Ce roman, qui se lit rapidement, raconte la mort qui s'installe, au début invisible, qui fait peur, et finalement qui est acceptée, l'amitié qui détruit et pourtant si indispensable. Les années d'innocence est un roman juste, vague et précis à la fois, un beau roman, qui se lit avec beaucoup de plaisir.

Je remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.

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Kyblos

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 08:12

bloodyvaleriaQuand votre usine ferme ses portes du jour au lendemain, sans raison apparente, et que votre frère reprend contact avec vous après deux ans de silence pour vous annoncer que sa femme et sa fille viennent d’être kidnappées, vous pouvez vous dire que les choses ne tournent plus vraiment rond.
Mais quand vous découvrez un lien entre ces deux événements a priori totalement étrangers, vous comprenez qu’il ne s’agit là ni du hasard ni même de la malchance.
Vous pouvez croiser les doigts et espérer que tout va bien se passer. Vous pouvez, mais au fond, vous savez qu’il est sans doute déjà trop tard et que plus rien ne pourra éviter le pire.
"Bloody Valéria" est un thriller politique grand public, mêlant suspense, action et humour. Une histoire haletante, des personnages attachants et une écriture travaillée et piquante. Une très bonne lecture qui ravira les amateurs du genre mais aussi les autres.

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier l'auteur, Stéphane Gravier, pour m'avoir fait parvenir un exemplaire de son roman. Je le remercie aussi pour la confiance qu'il peut témoigner aux lecteurs assidus que nous sommes, nous les critiques littéraires amateurs.

Nathan et Victor sont deux frères. Depuis quelques années ils ne se côtoient plus, depuis un drame. Nathan était à l'époque urgentiste. Victor était marié à Marie. Un accident de la route, un camion l'a percuté.Nathan n'a rien pu faire pour la sauver. Victor s'est retranché dans son univers. Mais aujourd'hui, Victor vient de perdre son emploi, et la femme et la fille de Nathan ont été enlevée. Il ne peut appeler la police, alors il téléphone à Victor.

 Victor est traité à la première personne. L'écriture est très imagée et poétique. Les phrases sont rythmées. Nathan est traité à la troisième personne. Le style est plus incisif, et froid, comme sa profession peut l'être. Valéria est, aussi, traitée à la troisième personne. L'écriture est plus crue, violente et directe.

Stéphane Gravier entreprend avec une grande maîtrise et une réussite incontestée un tour de force.

La mise en place est assez rapide, l'auteur ne lésine pas sur les moyens, nous entrons directement dans le vif du sujet. Les personnages, un peu de leurs côtés, reviennent vite vers le centre pour imbriquer leurs histoires à la trame. Dans un fond politique, qui pourrait parfaitement s'adapter à une actualité réelle, l'homme de l'ombre s'enfonce dans les actes les plus malsains pour parvenir à ses fins.

Ce roman est frais, fluide et rapide. Dans un contexte très contemporain, ce thriller vous entraîne dans une spirale dont le point final se trouve à la dernière page. Un roman très rock, au rythme endiablé.

Je remercie Stéphane Gravier pour ce partenariat.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:07

unevieapreslautreD'incidences en coïncidences se forgent d'improbables destins : celui de Gabrielle aura été de rencontrer, un soir de décembre 1982, Lila von Haffen, pianiste classique adulée. Leurs existences vont s'imbriquer en dépit de l'empreinte que nulle gloire, nul génie, nul talent n'effacera. De cette étrange nuit où chacune se trouve dans l'attente d'un événement indéfini, la première va s'enfermer dans sa destinée tandis que la seconde s'en délivrera par le suicide. Vingt ans plus tard, Gabrielle entre en possession d'une correspondance signée de la main de la virtuose. Elle se lance alors sur ses traces, à travers l'Europe jusqu'en Argentine.
Ce voyage la conduira à accepter son destin cristallisé en la personne de Lila von Haffen...

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.

Gabrielle était voué à devenir une grande pianiste, mais sa rencontre avec Lila Von Haffen il y a plus de vingt ans, la musicienne en vogue à cette période, change la donne. Elle arrête la musique, se marie, divorce, et finalement passe à côtés de la vie, jusqu'à la réception de lettres de Lila, disparue tragiquement à la même période.

Le roman retrace donc la quête de Gabrielle à la recherche de la vérité sur la disparition de Lila. Cette aventure qui l'a fait voyagé à travers l'Europe, est un trajet vers sa reconstruction intime, une reprise en main de sa vie. Tous les personnages qu'elle rencontre vont être un levier, à leur manière, pour l'aider dans sa quête. Gabrielle, perdue psychologiquement, peut-être déprimée, marquée profondément dans sa tête et son cœur, tente donc de refaire surface, inconsciemment, grâce à l'espoir de retrouver Lila.

Le personnage est attachant et réaliste. Ses rencontres nous font découvrir le monde qui gravitaient autour de l'artiste avant sa disparition. Pour ma part, Marylou sera le déclencheur, une femme qui vit dans son camion, possède une grande philosophie de la vie, et qui est totalement étrangère à son désarroi.

Ce roman est court. L'écriture est très fluide, belle et travaillée. Narré au présent, il est alors aisé de discerner les souvenirs des actes d'aujourd'hui. Une histoire avec en arrière plan la musique classique, Chopin et le piano, l'obstination et la passion, la perfection et l'abnégation. Un roman sur la vie et la quête du bonheur.

Je remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.

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Kyblos

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 18:25

zen_logo.jpg

Je vous propose en association avec l'Editeur un concours pour cette fin d'année.

 

Pour participer, il vous suffit d'écrire un commentaire sympathique en proposant votre "candidature". Le tirage au sort se fera après la date de clôture.

 

Si vous possédez un blog consacré à la littérature, vous augmenterez votre chance de gagner de +1.

 

N'oubliez pas d'indiquer votre e-mail et l'adresse de votre blog, mais n'indiquez jamais votre adresse postale dans le message. Utilisez de préférence votre pseudo. Un contact par e-mail sera pris avec le gagnant pour obtenir son adresse postale.

 

Les livraisons se font uniquement en France métropolitaine.

 

CONCOURS L'EDITEUR

 

121 curriculum vitae pour un tombeau

Pierre Lamalattie

 

121cv

 

Au cours d’un trajet en voiture avec sa mère malade, Pierre, un artiste râleur, a un déclic. Ce jour-là, il décide d’entreprendre enfin quelque chose de sérieux : peindre un cycle de 121 portraits de femmes et d'hommes de son temps, chacun représenté par une sorte de CV ; un « tombeau », au sens où l'entendent les musiciens, c'est-à-dire un hommage solennel à des personnes vivantes ou disparues.
Cet étonnant roman, au style très corrosif, raconte l'aventure d’un peintre parti à la recherche de ses modèles. Six mois de la vie d’un « type inoffensif » durant lesquels les gens qu'il rencontre lui paraissent extraordinairement drôles, extravagants et tragiques. Six mois qui s'achèvent au moment de l’inauguration de son exposition et de l'enterrement de sa mère. « Deux événements minimes. »

 

Portraits

Pierre Lamalattie

 

portraits

 

Pierre Lamalattie peint des hommes et des femmes du quotidien, des personnages dont se dégagent un mélange de déceptions ordinaires et d’aspirations au sublime. À travers 121 portraits résolument figuratifs et férocement ironiques, l’artiste construit une réflexion autour des thèmes de l’emprise du monde du travail sur les individus et du poids des nouveaux moralismes. Insolentes et critiques, les courtes phrases qui accompagnent chaque portrait conduiront immanquablement le lecteur à rire lorsqu’il y reconnaîtra l’une ou l’autre de ses connaissances…

 

Vous avez jusqu'au 31 décembre 2011 pour participer.

 

Bonne chance à toutes et à tous...

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 18:51

Remerciements à tous les participants pour ce partenariat avec Rivière Blanche. 

 

Le Dieu était dans la Lune de Hervé Thiellement

Alice

 

Le Jaguar Rouge de Jacques Sadoul

Lady K

 

N'oubliez pas de prévenir de la réception de votre exemplaire et de la parution de votre billet dans le mois qui suit par un commentaire.

 

logorb2

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:01

hautlieuUn grand appartement oublié de l'île Saint-Louis dont les portes et les pièces disparaissent les unes après les autres...
Un bureau secret du ministère de l'Intérieur chargé d'explorer la banlieue parisienne pour y trouver les preuves de l'existence de Dieu. Une entreprise géante qui fait surveiller ses employés par des espions semi-visibles. Une ville utopique construite d'après Fritz Lang et hantée par un mystérieux "Charbonnier"...
Six histoires étranges, drôles, tragiques, métaphysiques. Six plongées dans l'abîme pour découvrir ce qui se cache de l'autre côté de la réalité. À mi-chemin entre Jules Verne et Jorge Luis Borges : bienvenue dans le monde de Serge Lehman.

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Livraddict et Folio pour ce partenariat.

Le Haut-Lieu est un recueil de nouvelles de Serge Lehman, auteur de Science-Fiction doué.

Dans Le Haut-Lieu, le personnage principal est confronté à son propre esprit, il s’enferme psychologiquement et physiquement entre les murs d’un appartement. Dans Le gouffre aux chimères, une équipe d’agents secrets traquent l’essence même de l’art chez les citoyens.

Dans La chasse aux ombres molles, le personnel d’une entreprise d’un service particulier se doit de connaître les attentes de tous les employés, mais l’un d’eux se pose une question primordiale. Dans Supersience, Metropolis est une ville construite sur une base artistique. Il en ressort que suite à l’hitlérisme dont on n’imagine que les idées ont été poussées jusqu’à leur finalité, la ville retrouve les œuvres de ce monde parallèle qu’est le nôtre. Dans Origami, un employé en passe d’une promotion d’une société participe à un séminaire particulier. Dans La régulation de Richard Mars, un esprit supervise l’univers et collabore avec un peuple de rats, dont la correspondance avec l’homme est aisée.

Dans ce condensé de l’œuvre de Serge Lehman par ses nouvelles, on ressent une forte inspiration de H.P. Lovecraft pour les univers que l’homme crée par la seule force de son esprit, et les mondes parallèles dans lesquels pullulent des monstres abjects. Mais son écriture est bien différente. Malgré son étrangeté et l’originalité de ces nouvelles, la plume de l’auteur est fluide. La première nouvelle, qui dure une centaine de pages, sur le seul thème de l’enfermement en est le parfait exemple. Elle se lit d’une seule traite sans décrochage à la lecture, l’auteur arrivant à tenir en haleine le lecteur alors que la fin reste assez prévisible. D’ailleurs, ces nouvelles ne se lisent pas pour un dénouement déroutant mais pour la complexité des idées mises en œuvre. Mais la référence de Lovecraft n’est pas unique. Les rats reviennent souvent dans son œuvre ainsi que les références à George Orwell dans 1984. On imagine alors que certaines de ces nouvelles sont une vision probable de notre futur très lointain, une manière de créer un univers possible et effrayant.

Des nouvelles d’une grande qualité, à l’originalité marquée, la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas fut un réel plaisir de lecture.

Je remercie Livraddict et Folio pour ce partenariat.

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logo liv

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:56

jessejamesCe personnage immortel parcourt depuis 1947 l'histoire de l'ouest américain. Il y a rencontré des personnages célèbres (Jesse James, Calamity Jane, Billy the Kid, Sarah Bernhardt...). Lucky Luke est l'homme des missions impossibles, le défenseur des pauvres, des veuves et des orphelins, bref le parfait héros ! Son cheval, Jolly Jumper, est un parfait compagnon de ce "poor lonesome cowboy". Les frères Dalton se dressent perpétuellement sur le chemin de Lucky Luke ce qui permet à ce dernier de les poursuivre continuellement et de les confier à la justice. Autre personnage traditionnel de la série : Rantanplan, le chien le plus bête du farwest.

 

Jesse James nous conte les pérégrinations d’un bandit ayant réellement existé. Cet épisode débute différemment par rapport aux autres. Il traite avec beaucoup d’humour le statut de braqueur de banques, volant aux riches pour donner aux pauvres, puis les pauvres devenus riches, les volant pour rendre aux riches devenus pauvres. On découvre aussi un Lucky Luke touché dans sa fierté, parfois un peu orgueilleux, lorsque la ville décide de rendre la liberté à l’un des bandits. Le plus intéressant est de suivre l’évolution de Jolly Jumper qui dans cet album nous montre une nouvelle facette. Nous le connaissions un peu sarcastique, il est tour à tour joueur d’échecs, rouleur de cigarette, et un cheval très rapide. Les auteurs utilisent énormément de clichés pour en rigoler simplement en se moquant un peu parfois. Aussi, certains personnages ressemblent à s’y méprendre avec d’anciens protagonistes d’albums précédents. Mais dans l’ensemble ce Jesse James reste un album intéressant contenant beaucoup de gags.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 18:47

daltoncityCe personnage immortel parcourt depuis 1947 l'histoire de l'ouest américain. Il y a rencontré des personnages célèbres (Jesse James, Calamity Jane, Billy the Kid, Sarah Bernhardt...). Lucky Luke est l'homme des missions impossibles, le défenseur des pauvres, des veuves et des orphelins, bref le parfait héros ! Son cheval, Jolly Jumper, est un parfait compagnon de ce "poor lonesome cowboy". Les frères Dalton se dressent perpétuellement sur le chemin de Lucky Luke ce qui permet à ce dernier de les poursuivre continuellement et de les confier à la justice. Autre personnage traditionnel de la série : Rantanplan, le chien le plus bête du farwest.

 

Dans cet épisode, Lucky Luke nettoie une ville de desperados. Il envoie le responsable de cette déroute en prison qui raconte son histoire aux prisonniers. Les Dalton font partie de ces prisonniers et s'évadent pour faire de cette ville leur repaire. Affolé, les autorités font appel à Lucky Luke pour nettoyer à nouveau cette ville renommée Dalton City.

Cet opus comporte beaucoup d'humour. La manière dont Lucky Luke se moque des Dalton est vraiment amusante. Même Jolly Jumper se roule par terre tellement c'est comique. C'est un réel plaisir de retrouver les Dalton et de découvrir leurs petites faiblesses, Averell fait un excellent cuisinier alors que Joe tombe amoureux. On retrouve aussi Rantanplan, le chien le plus bête de tout le l'ouest. Finalement, bien que le l'histoire soit un peu pauvre, cet album est bourré de gags en tout genre, et sa lecture en devient hilarante.

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