Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 19:07

conspirationtempleLa ministre suprême de la jeune Fédération d'Asie centrale a des rêves de grandeur : depuis sa capitale Samarcande, elle veut envahir ses voisins afghans et iraniens. Mais pour lancer les opérations militaires, il lui faut réunir les huit décadrachmes de Poros, ces médaillons frappés à l'époque d'Alexandre le Grand. Comment huit pièces archéologiques pourraient mettre l'Asie centrale à feu et à sang ? C'est l'énigme que doit résoudre Cotton Malone, ex-agent du ministère de la Justice américaine, tandis que, dans l'ombre, une organisation secrète prépare en silence un complot terrifiant...

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les éditions Pocket pour ce partenariat.

Ce thriller de Steve Barry est un peu un Da Vinci Code de Dan Brown. Une enquête dont les enjeux sont mondiaux sur fonds d'énigmes historiques. Mais la comparaison s'arrête ici.

J'ai attendu un bon tiers du livre pour commencer à comprendre l'intérêt du roman. Le rapport avec Alexandre le Grand est loin d'être évident, même à la moitié du livre. J'ai eu l'impression que l'auteur nous faisait partir un peu trop à droite et à gauche et qu'il a eu du mal à nous recentrer sur l'intrigue.

Dans le même temps, on arrive à s'attacher au personnage principal et à ceux qui l'accompagnent. Par contre, la ministre m'a paru peu crédible dans son comportement.

Le rythme du roman est bien mené nous menant d'un point à un autre avec une grande facilité, mais il a tendance à se ramollir vers la fin. Enfin, les scènes d'action m'ont paru pauvre en... action. La narration ne m'a permis d'entrer dans les scènes sensées être intenses.

Heureusement, et malgré tous ces défauts, l'auteur a une écriture facile et rapide à lire, sans aucune lourdeur, ce qui est un énorme avantage quand on prend le livre en main avec ses six cent pages.

Dans l'ensemble, je reste sur un avis mitigé du roman, que j'ai trouvé tout compte fait plutôt moyen.

Je remercie BoB et Pocket pour ce partenariat.

---

logotwitter

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 16:20

projetbleiberg.gif« Depuis hier, je ne suis plus aussi sûr d’avoir envie de crever, du moins, pas avant d’avoir tiré cette histoire au clair. Et en plus, j’ai de la monnaie à rendre. »
1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich.
De nos jours. États-Unis.
Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient d’être assassiné. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt.
Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issue d’un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek.
Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière.
N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?

 

Bonjour David,

Je me dois de te remercier très chaleureusement pour l'envoi de ton dernier roman et tu remercieras de ma part l'équipe de ton éditeur. Cette petite attention me touche parce que tu as tenu ta promesse, et il faut avouer que peu de gens tiennent leur promesse en ce bas monde. Et comme tu l'as dédicacé le jour de mon anniversaire (le 4 octobre, et oui, en octobre, pas en juillet, et non je ne m'appelle pas Tom Cruise), je considère ce paquet reçu dans ma boîte à lettres comme un cadeau. Merci...

Je t'imagine en train de lire cette chronique, rapidement, pour savoir ce que je vais pouvoir écrire sur ce roman, de murmurer "le fumier" parce que je fais durer le plaisir. L'attente est trop longue, et tu es prêt à bâcler ta lecture en sautant quelques lignes pour savoir... savoir... ah, quel magnifique mot, mais tout le monde veut savoir, et là, je ne peux m'empêcher de profiter du petit pouvoir que j'ai sur toi, actuellement, là maintenant, alors que tu commences à te tirer les cheveux. Tu es même en train de penser que sur un terrain de foot (football américain pour les lecteurs du blog, eh oui, je partage avec l'auteur une passion en plus de la littérature, celle du plus beau sport qui existe), tu me mettrais sur le cul  avec la grille uniquement rien que pour te venger, je dis "même pas mal". Allez, trêve de plaisanterie, j'attaque...

Ce roman... ce roman fait partie des meilleurs thrillers que j'ai jamais lu. Au bout de même pas dix pages, j'étais pris. Il a fallu que j'aille jusqu'au bout. Tu aurais du être scénariste pour des séries (je me rappelle encore Les Vestiges et tu pourras relire la critique, j'avais eu déjà cette sensation en lisant ton premier roman), parce que tu manies le suspense avec une grande facilité, me mettant au supplice à la fin de chaque chapitre pour en "savoir" toujours un peu plus.

J'ai aimé les chapitres se déplaçant dans le temps pour nous aiguiller, nous donner des informations. Certaines révélations, non pas historiques mais bien celles qui sont propres à l'histoire du roman, m'ont laissé pantois. Mais, et oui, il faut toujours un mais... Mais, je disais donc, j'avais deviné qui était Eytan bien avant que tu ne dévoiles sa véritable origine. Et aussi, en page 207 (oui c'est très précis, mais que veux-tu, je suis taquin), la première phrase me gêne, mais à part ça, rien d'autre... si, page 261, c'est franchement prévisible à cause de la page 263.

Pour finir, je trouve que ton écriture est très fluide sans aucune lourdeur de quelque sorte, le roman se lit avec une très grande facilité. Les personnages sont attachants, ils ont des défauts et des qualités comme tout le monde, ils font et ont fait des erreurs qui les rattrapent, bref, j'aime tes personnages, ils sont vivants.

Ce roman... c'est un roman nucléaire, l'Hiroshima du genre. Il va faire des ravages.

Encore merci, et je te souhaite une très bonne continuation... Merci à Critic.

A bientôt David,

Alex S. (Skritt) Tiec

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 20:23

maleficesPortland est sous le choc. Un criminel s'introduit dans les maisons pour y déposer des araignées parmi les plus dangereuses au monde. Les unes après les autres, les familles comptent leurs blessés, leurs morts. Dans le même temps, on découvre dans la forêt des corps de femmes entièrement momifiés dans de la soie d'araignée. Les victimes sont vidées de leurs organes, comme aspirées. Les rumeurs les plus folles se propagent...

Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'enquête. L'ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Quel est ce monstre, qu'on surnomme bientôt Arachné, et dont les empreintes sont celles de personnes disparues ? Comment fait-il pour entrer chez ses victimes sans jamais être vu, sans effraction, et enlever ses proies en pleine nuit au nez et à la barbe de toute la famille ? Peu à peu, on commence à murmurer le pire. Et s'il n'était pas humain ?

Maléfices : un thriller explorant l'une de nos peurs les plus répandues, celle des araignées. Un suspense mené tambour battant, et la terreur à tous les coins de page.

 

Voici le premier roman de Maxime Chattam que je lis. Son écriture est fluide, et c'est très facile à lire du début jusqu'à la fin. Mais avant de rentrer dans la critique sympathique, je voudrais parler d'un point qui m'a chiffonné l'esprit. Maxime Chattam est un auteur français ayant séjourné aux Etats-Unis et principalement à Portland où se déroule l'intrigue du roman. Mon problème vient du fait que cela se ressent dans l'histoire, la description des personnages, des décors, des habitudes au quotidien... En effet, un auteur français, même s'il a vécu quelques temps aux Etats-Unis pense comme un français et non comme un américain, et certains détails dans sa manière de décrire reste française. J'ai eu l'occasion de lire des polars ou thrillers américains et leurs auteurs respectifs décrivent une amérique comme ils l'ont vécu depuis leur naissance et non comme un étranger ayant passé plusieurs séjours plus ou moins longs. J'espère que vous aurez compris ce que j'ai essayé de décrire sur mon ressenti, peut-être que vous aussi l'avez-vous lu et cette impression l'avez-vous peut-être vécue.

C'est un très bon thriller qui nous fait vivre une multitudes de rebondissements et de découvertes nous menant toujours sur une fausse piste. Je dois avouer que j'avais une petite appréhension devant les 600 pages du roman, mais j'ai été agréablement supris en les lisant aussi rapidement. Il n'y a pas de longueur et l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont très bien décrits et  on ne se perd pas une seule fois face au nombre de personnages secondaires. De plus, les dialogues sont très bien réalisés.

Les dernières pages sont à avaler en une seule traite, nous donnant envie à chaque fin de paragraphe de connaître la suite. Un coup on finit le chapitre sur la surprise affichée par Annabel lorsqu'elle arrive en haut du chemin, une autre fois lorsque Josh ouvre une porte. Nous avons presque le sentiment de se trouver devant notre écran à se regarder un bon film avec beaucoup de suspense.

Vous l'aurez compris, malgré un petit point négatif, le roman est un très bon thriller qui allie tous les ingrédients pour vous faire prendre du bon temps.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 11:48

usurpé

Brillant homme d’affaires de San Francisco, Thomas Eckelton ouvre les yeux ce matin-là sur un véritable cauchemar : il est au cœur d’El Paraíso, le tentaculaire bidonville de Bogotá, une des villes les plus dangereuses du monde.
Il n’a ni papiers d’identité ni argent.
Il est seul, dans un univers ultraviolent. Comble de l’horreur, il découvre qu’il a changé de visage !

Pourquoi l’a-t-on abandonné dans la métropole de tous les dangers ? Comment revenir dans la société lorsqu’on a perdu son identité ? Comment lutter contre ceux qui, dans l’ombre, ont tout fait pour vous détruire ?

 

Je tiens à remercier BoB et les Editions Plon pour ce partenariat.

Je dois avouer que j'ai eu quelques lacunes à accrocher dans la première partie de ce roman. Un personnage enlevé à sa vie de riche businessman, envoyé dans un pays complétement différent, sans rien, c'est assez... commun. Et malgré son changement de visage, rien ne me faisait penser que la suite allait être bien meilleure. D'ailleurs, j'avais deviné dés le début comment s'était déroulé son changement de visage, mais heureusement mon don de devin s'arrête là.

Dés la deuxième partie du roman, l'histoire est menée tambour battant et il est difficile de s'arrêter pour ne pas en savoir plus. Malgré la déception de la première partie, le roman prend de l'ampleur et on a même tendance à accélérer le rythme de la lecture pour connaître le pourquoi du comment.

Je regrette que les personnage secondaires ne soient pas plus attachants parce que j'aurais bien aimé m'imprégner encore plus de l'intimité de certains agents du FBI. Les scènes et les décors sont bien décrits et sans fioritures, l'accent étant constamment mis sur le personnage principal.

En somme, j'ai trouvé ce roman assez bon, mais dommage que la première partie et certains détails comme les personnages m'aient déçu.

Je remercie BoB et Plon pour ce partenariat.

---

logotwitter

Partager cet article
Repost0
19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 10:41

routedangesLa communauté noire de Memphis est à cran. A quelques semaines de l'assassinat de Martin Luther King, le détective privé Smokey Dalton pressent le pire. Alors que la ville est sous tension, Laura Hathaway, jeune femme blanche de bonne famille, débarque dans son bureau. Elle voudrait comprendre : comment sa mère a-t-elle bien pu lui laisser une partie de son héritage, à lui, un "nègre" ?

 

"I have a dream"

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les Editions Points pour ce partenariat.

Ce roman se déroule dans une amérique ségrégationniste, une époque difficile des Etats-Unis. Nous sommes dans la peau d'un noir américain, victime dans son enfance du racisme, et qui malgré tout croit en un pays où tout le monde peut vivre librement. Ce personnage est attachant par son intelligence et sa vision des choses. Il est détective privé et hérite d'une somme importante d'une famille riche et blanche. Son investigation commence quand Laura, l'héritière, vient lui demander d'enquêter sur les raisons qu'ont pu avoir ses parents à léguer une somme de son héritage à un "nègre".

Sur fonds de révolte, de violence, de sang et de crimes impunis, Smokey enquête sur un héritage lié à son passé. L'auteure nous délivre un roman poignant, des indices distillés au bon moment, des personnages réalistes, dans une amérique en mutation. S'imprégner de l'univers, les moments douloureux des Etats-Unis, est très intéressant et l'enquête prend encore plus d'importance.

Un polar à lire absolument.

Je remercie BoB et Points.

"Yes we can"

---

logotwitter

Partager cet article
Repost0
15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 07:21

turpitudesDécembre 2003. Fontainebleau fait la Une des journaux à trois reprises : un meurtre particulièrement barbare trouble la quiétude des habitants ; une émeute sanglante secoue la ville ; et, pour la première fois en France depuis le XIXe siècle, une épidémie de dysenterie se répand dans les rues comme une traînée de poudre.

Ce que la presse ignore, c'est que ces trois événements sont liés et que les personnages qui en tirent les ficelles iront jusqu'au bout pour arriver à leurs fins…

 

Avant de commencer, je tiens à remercier BoB et Pocket pour ce partenariat qui m'a fait découvrir un auteur et son oeuvre. D'autant que pour son premier roman, Monsieur Bocquet s'offre le premier Prix Thriller Mania.

Ce roman, je vous préviens, vous tient du début jusqu'à la fin. C'est le destin tragique de familles habitant une ville française et dont les événements pourtant anodins vont les faire se croiser jusqu'au dénouement. 

L'écriture est fluide, très fluide même, et c'est un grand avantage lorsque plusieurs personnages principaux prennent  vie dans le même roman et ont autant de caractère. 

Les personnages sont surprenants de réalisme, ils sont parfois sympathiques et parfois antipathiques avec leurs contradictions, leurs qualités et leurs défauts, mais ils sont poignants de réalisme. Et c'est la force de ce thriller, j'ai été attendri et agacé à la fois par les caractères différents qui jalonnent ce roman.

L'intrigue, quant à elle, est très bien menée. Les premiers événements, au début, s'installent lentement. Trop lentement peut-être mais il est nécessaire que tout soit installé correctement, et lorsque les premiers croisements ont lieu, on sourit de la situation, du drame qui couve, et s'ensuit une série de quiproquo et d'emmêlements. Mais malgré tout, je reste sur ma faim, comme une impression d'inachevé.

Un auteur à suivre...

Je remercie BoB et Pocket pour ce partenariat.

---

1erroman

logotwitter

Partager cet article
Repost0
10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 17:57

lamortetlabellevie

C’est l’unique roman écrit par un poète et professeur d’écriture qui a fondé l’école littéraire de Missoula et influencé tous les auteurs du Montana, comme James Welch ou James Crumley. À lire La Mort et la belle vie, on ne peut regretter que Richard Hugo n’ait pu réaliser son rêve d’écrire davantage de romans policiers. Tout commence par une partie de pêche à la truite, activité paisible s’il en est, pourtant l’un des trois amis venus taquiner le poisson sera retrouvé mort, le crâne fendu à coups de hache. Le flic qui mène l’enquête, Al Barnes, est l’opposé du dur à cuire, c’est à peine s’il ose coller une contravention pour excès de vitesse au point qu’on le surnomme Barnes la Tendresse. Pourtant, il fera merveille pour débrouiller une affaire vraiment tordue. Un polar surprenant dans les paysages magnifiques du Montana, avec un héros original doté d’une belle philosophie de la vie.


L'histoire d'un flic tendre prêt à se faire tirer dessus pour éviter de tirer le premier. Il quitte la police d'une grande ville pour se retrouver dans un coin paumé des Etats-Unis. Mais malheureusement pour lui, d'horribles crimes sont commis, et Al est le seul flic avec assez d'expérience pour enquêter sur les meurtres. Ce qui va le mener sur la piste d'un crime commis il y a vingt ans. Il devra faire face à un complot familial et d'amis pour mener à bien son investigation. La fin est d'ailleurs très surprenante mais ne paraît si tirée par les cheveux lorsqu'on y pense sérieusement.
Le roman est remarquablement bien écrit et l'histoire se lit très facilement. Les dialogues sont rondement bien menés et le roman mérite d'être lu tellement le décor est biend écrit, les personnages  réalistes et la trame bien claire. Un polar à lire même si vous n'avez pas trop l'habitude d'en lire comme moi.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:03

intrusion

Beaucoup rêvent d’oublier le passé.
Cyrille, elle, voudrait bien se souvenir…
Que lui est-il arrivé durant ces dix années qui sont comme un trou noir dans sa vie ?
Brillante neuropsychiatre, spécialiste des troubles de l’âme, Cyrille Blake reçoit un nouveau patient : Julien Daumas. Très séduisant, mais obsessionnel, impulsif, le regard inquiétant. D’emblée, il la tutoie, lui dit qu’il la préférait avec ses cheveux blonds. Cyrille est pourtant sûre de n’avoir jamais vu cet homme. En vérifiant dans ses dossiers, elle doit se rendre à l’évidence : elle l’a soigné lorsqu’elle terminait son internat de médecine. Comment peut-elle ne plus s’en souvenir ?
Déstabilisée, Cyrille fouille son passé et découvre l’impensable : elle a oublié des pans entiers de son existence. C’est incompréhensible. D’autant qu’au même moment, des événements inhabituels surviennent autour d’elle. Epiée en permanence, traquée jusque dans son appartement, Cyrille croit devenir folle ! Il faut qu’elle retrouve la mémoire. Coûte que coûte. Sauf que dans certains cas, il vaut mieux ne jamais se souvenir car, parfois, l’oubli est la seule solution pour continuer à vivre.
Une intrusion dans les rouages de la mémoire, un thriller psychologique subtil et haletant, un premier roman captivant qui explore les mécanismes fascinants du cerveau.

Pour ma première participation à un partenariat avec BoB, j'ai eu le plaisir de lire un roman qui vaut son pesant d'or. Bien que je n'ai pas trouvé le quatrième de couverture très attrayant, j'ai grandement apprécié de découvrir cette nouvelle auteure. Mais, il faut toujours un "mais", je vais commencer par un petit point qui pour moi m'a énormément manqué, je trouve que les descriptions physiques des personnages ne sont pas assez complètes, heureusement cela ne change rien à la trame du roman, mais j'apprends uniquement au milieu du roman la taille du personnage principal alors que je m'étais imaginé une femme un peu plus grande. Le mauvais point étant relaté, je vais passer au reste.
On rentre très rapidement dans l'histoire et le suspense s'installe dés les premiers chapitres. L'intrigue est très bien menée et je me suis retrouvé à dévorer le livre en un rien de temps. On essaye tout au long de la lecture de trouver les raisons du comment et du pourquoi mais Elena Sender déjoue notre intuition et nous révèle une fin tragique, réaliste, sans fioriture. Le personnage principal, bien qu'assez froid au début comme sa profession l'exige, devient très vite attachant, ainsi que ses compagnons qu'elle croise au fur et à mesure que l'histoire avance. J'ai apprécié de pouvoir suivre les dialogues sans me demander au bout de quelques lignes qui dit quoi, un point que j'estime très important, moi qui apprécie les dialogues. Bien sûr, l'auteure fait la part belle aux rouages psychologiques du personnage principal et l'on se met à douter avec elle, à reprendre espoir et à se battre.
Pour un premier roman, Elena Sender met la barre très haute, et j'espère avoir le plaisir de pouvoir la relire à nouveau.
Je remercie Bob et Xo Editions pour ce partenariat.
 
Nota Bene à l'attention de l'auteure : Menton se trouve dans les Alpes-Maritimes et non dans le Var.
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 19:52

La ville de Wind Gap dans le missouri est sous le choc : une petite fille a disparu. Déjà, l'été dernier, une enfant avait été sauvagement assassinée... Une jeune journaliste, Camille Preak, se rend sur place pour couvrir l'affaire. Elle même a grandi à Wind Gap.
Mais pour Camille, retourner à Wind Gap, c'est éveiller des douloureux souvenirs. A l'adolescence, incapable de supporter la folie de sa mère, Camille a gravé sur sa peau les souffrances qu'elle n'a pu exprimer. Son corps n'est qu'un entrelacs de cicatrices.
On retrouve bientôt le cadavre de la fillette. Très vite Camille comprend qu'elle doit puiser en elle la force d'affronter la tragédie de son enfance si elle veut découvrir la vérité...

 

Un excellent thriller, avec des personnages très bien décrit et une histoire dans laquelle on se prend très vite. On se met à supposer des solutions à l'énigme, mais la vérité est bien pire... J'ai adoré ce bouquin et je conseillerai à tous de le lire... On se retrouve dans l'Amérique profonde avec ses tabous et ses coutumes bizarres... Un très beau roman...

Partager cet article
Repost0

Les lectures du moment

Le silence des agneaux
Thomas Harris
lesilencedesagneaux.jpg

Les sites à visiter