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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 19:27

lunchdesequilibres"Entre les mutations génétiques, les aléas de l'environnement, la pollution morale, le chaos hormonal et les émotions toxiques, atteindre une agilité fonctionnelle exige une grande maîtrise de l'alchimie. Mon quotidien ressemble à un combat extrême que se livrent plusieurs fluctuations radicales. La compilation de textes commise en ces pages est un échantillon des cris et des murmures qui maltraitent mon cerveau, comme autant de fontaines enfiévrés, intoxiqués par l'essence même de ce qui a empoisonné mon existence. Enjoy."

 

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et Au Diable Vauvert pour ce partenariat.

Ce recueil de nouvelles est un cri non pas de désespoir comme on pourrait le juger malheureusement trop rapidement, mais un cri de vie. Ces gens, dont elle raconte si bien les événements de leur passé, leurs envies, leurs doutes, n'ont qu'une chose en tête, s'accrocher pour continuer à grapiller quelques heures, quelques jours ou quelques mois. On mène un bout de chemin avec ces écorchés qui se prouvent tous les jours qu'ils sont bien là, toujours en vie.

Une écriture très fluide et sans lourdeur exprimée de manière très crue, sans fioriture. On a la sensation d'être là, avec ces gens, de partager un moment de leur vie difficile, paralysés par leurs névroses, leurs obsessions.

Ces nouvelles ont piqué ma curiosité et j'ai voulu en savoir plus sur l'auteur. Ce qu'elle écrit lui ressemble.Beaucoup de ces textes retracent certainement des moments vécus ou au moins des moments y ressemblant.

A la fin du recueil, Lydia Lunch prend le temps de nous retranscrire des interviews menés parfois par téléphone. Les personnages interrogés sont aussi de l'univers si particulier l'auteur, oeuvrant dans la société underground.

Un recueil qui se lit avec délectation.

Je remercie BoB et Au Diable Vauvert.

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Après tout, Dieu a été le premier flic. Le Tyran originel. Un dictateur égotiste dont le sadisme sans bornes a exigé le meurtre de son fils unique et adoré à la seule fin de montrer ce dont il était capable, après nous avoir tous condamnés à pourrir dans l'enfer éternel, telles des marionnettes de viande bouclées dans son donjon privé.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 09:30

speracurel« Mais viens Kumi, on va dans la chambre. »
Et au boulot ! Elles s’éclatent, elles me vident toutes les étagères. Je suis accablée. Je range deux, trois trucs en douce.
« Touche pas ! Tsss ! Brutale Conformiste ! »
Je me carapate dans la cuisine. Je prends une bière, je plane un peu… et revoilà mes deux emmerdeuses. Asia m’éjecte : « C’est mon tabouret ! »
Elle éteint la radio : « Ça fait des trous dans la parole ! »
Kumiko la regarde comme elle nous regardait enfants : comme une reine.
« Géniale, cette fille ! Tu notes tout, hein ? »

 

Avant de commencer la chronique je tiens à remercier BoB et les éditions Rue des Promenades pour ce partenariat.

Anna Dubosc nous livre ici non pas un roman mais une succession de souvenirs, des récents comme des anciens, des beaux comme des tristes. Alors, autant vous le dire immédiatement. J'ai dévoré l'ouvrage en une heure de temps. J'ai trouvé l'écriture de l'auteure tellement fraîche et belle, que j'ai été emporté dans ses souvenirs à s'imaginer être à ses côtés et les vivre avec elle.

En quelques mots, simples, elle vous décrit un objet, une situation, un personnage, et c'est un vrai plaisir de lire les pages de son histoire. L'idée de cette suite de souvenirs n'est pas aussi facile que cela à mettre en place, à attirer le lecteur et à le garder, et l'auteure a trouvé le bon ton, les bons mots, les bons souvenirs, pour que du début à la fin, on ne s'ennuie pas.

J'ai beaucoup aimé lire ce trop petit tome, et j'espère qu'elle nous fera découvrir d'autres oeuvres car elle a une manière très belle de nous faire vivre des choses très personnelles, et intimes, et ce, sans longueur fastidieuse ni lourdeur.

Je recommande ce petit ouvrage pour sa grande fraîcheur et la jolie écriture de l'auteure.

Je remercie BoB et Rue des Promenades pour ce partenariat.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:37

cataleneroccaUne inconnue aux yeux pers à la recherche des œuvres d’un mystérieux auteur… Un écrivain célèbre qui fréquente une librairie où il se sent comme chez lui… Deux nouvelles à rebondissements, un hymne sensible et fin à la littérature.

 

Nous tenons avant de commencer notre chronique à remercier BoB et les Editions de la Table Ronde pour nous avoir fait découvrir cet auteur et sa première oeuvre. Le thème du partenariat auquel nous participons s'intitule "Lire à Deux" et c'est tout naturellement à deux que nous allons vous délivrer notre critique.

Lui - C'est deux nouvelles. La première, Catalène Rocca, nous relate le coup de foudre d'un homme, la seconde, L'homme au manteau de pluie, un auteur étranger de passage dans une librairie. Pour ma part, j'ai trouvé les deux nouvelles très bien écrites à l'écriture fluide.

Elle - Oui, mais c'est un peu trop court. De plus, je trouve les deux chutes des nouvelles trop prévisibles.

Lui - Tu as raison, la chute de la première nouvelle est assez prévisible, mais il faut rester naïf pour pouvoir être surpris.

Elle - J'avais deviner la fin avant de l'avoir lu, et puis c'est un peu trop à "l'eau de rose". J'ai préféré la seconde nouvelle.

Lui - J'ai préféré la première parce que je trouve la chute assez forte en émotion, je suis peut-être entrer dans la peau du personnage et la fin m'a fait sourire, non pas avec nostalgie, mais parce qu'il a fondé des espoirs sur du vide et s'est laissé avoir par ses propres sentiments, comme quoi, l'amour rend aveugle.

Elle - J'ai préféré la seconde nouvelle parce qu'elle raconte une situation qui a dû arriver à des quantités de libraires, et je la trouve plus criante de vérité.

Lui - Je pense que les deux sont des situations que l'auteur a dû vivre.

Elle - Oui, peut-être, mais L'homme au manteau de pluie me paraît tellement plus réelle que l'on vit l'anecdote dans sa librairie comme si l'on y était.

Lui - Justement, elle ressemble plus à une simple anecdote que l'auteur nous raconterait en buvant un verre à la terrasse d'un café qu'à une nouvelle.

Elle - C'est cela que j'ai aimé.

Lui - Bien, ma chérie, je te remercie d'avoir jouer le jeu et d'avoir lu ces nouvelles.

Elle - Mais je t'en prie mon amour.

Nous remercions BoB et La Table Ronde pour ce partenariat.

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