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Retrouvez sur ce blog des résumés et des critiques de romans de je lis.

Pirates - Michael Crichton

pirates1665. La Jamaïque est un poste avancé de Sa Très Gracieuse Majesté, une petite colonie perdue au milieu des immenses possessions de l'empire espagnol. Port Royal, capitale de l'île, un véritable coupe-gorge où se bousculent les tavernes, les rhumeries, et autres bordels, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire. Quand ce ne sont pas les maladies tropicales, un poignard où une hache plantés dans votre dos peuvent interrompre votre vie à tout moment. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie. Et savoir par exemple qu'au nom du roi Charles II d'Angleterre, sur tout galion mal défendu, l'or espagnol peut être saisi. Dans ces eaux, ceux qui possèdent l'or font la loi.
À Port Royal, la nouvelle circule bientôt que El Trinidad, un navire regorgeant de trésors en provenance de la Nouvelle-Espagne, est à quai dans le port voisin de Matanceros. Cette possession espagnole réputée imprenable est gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, Philippe IV. Hunter met rapidement sur pied une petite équipe qui aura la mission de s'infiltrer dans l'île ennemie pour s'emparer du galion espagnol. L'aventure sera plus périlleuse encore qu'on pouvait s'y attendre, et Hunter perdra plus d'un homme avant de devoir se rendre en personne sur les rivages de Matanceros, où la jungle et les canons de l'infanterie espagnole s'interposeront encore entre lui et El Trinidad.
Avec l'aide de ses hommes et laissant quelques cadavres dans son sillage, Hunter parvient finalement à mettre la main sur le galion et échapper à l’impitoyable Cazalla, mais ses malheurs ne font que commencer.

 

A l’époque de la conquête des Amériques par les Anglais et les Espagnols, le gouverneur britannique de Port-Royal participe financièrement à des expéditions maritimes. Les Corsaires ne font pas de piraterie, ils pillent, violent et brûlent pour la Couronne, respectant des règles dictées tacitement. Le Capitaine Hunter souhaite prendre une citadelle espagnole, inexpugnable. Il se lance à bord du Cassandra, avec son équipage hétéroclite, mais rapidement, rien ne se passe comme prévu. Pendant leur trajet, un navire de guerre espagnol les capture.

J’avoue prendre énormément de plaisir à lire ce genre de récit, comportant le vocabulaire propre aux marins, on se retrouve très rapidement emporté par l’histoire. Après quelques chapitres indispensables pour comprendre les conditions géopolitiques des port et des comptoirs dans les caraïbes, en prenant place aux côtés de Sir James, gouverneur de Port-Royal, puis du Capitaine Hunter, nous découvrons ensuite la dure vie des marins à bord des petits ou grands navires de cette époque. Une vie bien difficile, tenaillée entre la faim et la maladie, la condition humaine n’est guère respectée, seul le talent compte.

La quête du Capitaine Hunter est épique, faite de batailles, de tempêtes et de trahisons. Le goût de la mer sur les lèvres, le soleil brûlant des Caraïbes sur la peau, un récit entraînant, haletant, aux vrais airs de pirates.

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