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Par un jour d'été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d'Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d'un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d'improviser "Alice au pays des merveilles".
Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson…
Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.
Le livre présente dans sa préface une courte biographie de l’auteur, Lewis Carroll, qui est loin d’être reluisante et dont je ne me serais jamais douté. Doté d’un esprit de création prolifique, Lewis Carroll était rongé d’une maladie mentale des plus horribles pour ses petites victimes. L’histoire retiendra ses œuvres, maintes fois adaptées, mais qui me laisse, à moi, un certain sentiment de dégoût avant même de commencer la lecture de son conte. C’est donc avec un effort de ma part pour éviter les a priori et avoir l’esprit critique le plus objectif possible que j’ai lu Alice au Pays des Merveilles.
Alice assise aux côtés de sa sœur voit passer un lapin blanc. Elle décide de le suivre dans son terrier et découvre un monde sous terre fait d’animaux qui parlent et de cartes à jouer qui prennent vie
Ce conte s’adresse principalement aux enfants. Le vocabulaire ainsi que l’histoire s’y prête énormément, mais en tant qu’adulte, vous pourrez y prendre plaisir aussi. C’est un univers merveilleux où se côtoient les rêves les plus insensés d’une petite fille. Des animaux qui conversent, chantent ou récitent des poèmes sont le fruit d’une imagination débordante couplé à un sens de l’humour enfantin, l’histoire raconte tout simplement un rêve sans queue ni tête. L’auteur, pour accrocher son auditoire fait de petites filles, joue avec les mots, modifie les vers des poèmes connus et traditionnels en Angleterre, dans le but d’amuser.